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Polémique |
A la recherche d’une formule magique
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Etat civil ou religieux ? Le débat bat son
plein dans l’Egypte de l’après-révolution
avec des difficultés de définitions
précises. Les termes se contredisent,
causant parfois de vrais conflits.
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Des régimes proches mais qui diffèrent
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Si en Egypte un débat règne actuellement sur
la nature de l’Etat, serait-il civil,
c’est-à-dire plus ou moins « laïque », ou
religieux, le système politique qui règne
notamment dans la région du Moyen-Orient est
pris lui aussi dans cette dualité entre
confession et régime civil. On relève des
Etats purement théologiques comme l’Arabie
saoudite et l’Iran, des pays que l’on peut
considérer comme laïques à l’exemple de la
Turquie. Israël représente-t-il un cas à
part ? Si le système politique est tout à
fait pluraliste et démocratique, l’essence
même de l’Etat est profondément religieuse :
Israël est bien un Etat juif. Au centre de
la problématique politique et avec ce qu’on
peut appeler le printemps arabe, une analyse
de cette donne s’impose à la réflexion. Il
s’agit de voir de près toutes ces tendances
pour retracer dans nos esprits comment peut
se présenter l’avenir de l’Egypte. |
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Al-Azhar fait sa mini-Constitution
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Le document de la plus haute institution
sunnite sur l’exercice des droits politiques
et le rejet du sectarisme est passé
inaperçu. Pourtant, son importance ne doit
pas être négligée.
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Une équation ambiguë
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La laïcité, qui est une séparation du
religieux du champ politique, reste peu
connue dans les pays d’Orient, en Egypte
notamment où elle est associée à l’athéisme.
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