Al-Ahram Hebdo, Opinion

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 Semaine du 4 au 10 mai 2011, numéro 869

 

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Opinion

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Edito

Un 1er mai pas comme les autres

Cette année, les travailleurs ont célébré leur fête à la place Tahrir avec la participation de tout le peuple. Toute l’Egypte a fait la fête du travail. Finis les discours du président Moubarak dans ce jour qui portaient pleins de promesses sans la moindre application à l’heure où tous les ouvriers ne cessaient de lever leurs voix pour obtenir leurs droits. Ils étaient d’ailleurs les premiers à le faire. En fait, les mouvements de protestation ouvrière ont été parmi les principaux signes avant-coureurs du refus par les Egyptiens des injustices dont ils étaient objet sur les plans politique, économique et social. Mahalla, ce haut lieu de l’industrie textile, datant de l’époque de Talaat Harb et un des piliers du modernisme avec Kafr Al-Dawwar, autre bastion industriel, ont été les deux principaux centres de cette lutte. Pendant plusieurs années, les 24 000 travailleurs de la Société de filature et de tissage de Mahalla ont mené des grèves et des manifestations, notamment en 2006. Les travailleurs avaient occupé l’usine textile mastodonte de cette ville du Delta du Nil et ont rejeté les efforts de médiation engagés par le Parti national démocrate. Les protestations et les grèves se sont poursuivies jusqu’en 2011. A l’heure de la révolution du 25 janvier, la classe ouvrière égyptienne a apporté son soutien aux jeunes révolutionnaires de la place Tahrir. On ne peut oublier ni ignorer le caractère combatif des ouvriers. On relève par exemple Kafr Al-Dawwar, considérée comme centre historique de la lutte ouvrière par de nombreux analystes, et sa contribution à la révolution. Même exemple à Hélouan où les 4 000 travailleurs de l’industrie sidérurgique ont annoncé des mouvements de protestation et revendiqué une hausse des salaires, et surtout ils ont protesté contre la corruption. De toute façon, le régime déchu avec sa corruption et sa mauvaise gestion a contribué à l’effondrement de nombreuses industries, notamment celle du textile et a donné lieu à d’autres phénomènes négatifs sur le plan économique. Une réforme dans ce contexte est vitale pour l’avenir du pays.

 




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