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 Semaine du 8 au 14 septembre 2010, numéro 835

 

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Opinion

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Edito

Américains et Afghans, une double crise

C’est à la veille de l’anniversaire des attentats du 11 Septembre, point de départ de l’invasion américaine de l’Afghanistan, que Washington a confirmé sa nouvelle politique, celle d’un retrait de ce pays. Une façon de se débarrasser d’un vrai traquenard tout en laissant le pays dans un état de dévastation et sans le moindre moyen de se défendre. C’est un peu comme cela a été en Iraq. L’Amérique change-t-elle de stratégie ? Sans doute pas, mais elle veut s’en tirer avec le moindre de pertes possibles. Une chose qu’admet peu le président afghan  Hamid Karzaï, d’ailleurs en désaccord avec Washington sur plusieurs plans. Il est accusé de corruption par les Américains, en échange il condamne les forces américaines qui, pour combattre les Talibans, tuent les civils afghans. A rappeler que Karzaï est arrivé au pouvoir à la fin 2001 avec le soutien des Etats-Unis. Maintenant, les deux lavent leur linge sale en public. D’ailleurs, c’est après une visite en Iraq que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, est venu débattre avec Karzaï, reflétant ce double embarras américain. Et alors que Washington déplace son ire sur les talibans pakistanais qui sont plus que jamais dans le collimateur des Etats-Unis. Ils ont placé leurs adversaires sur la liste noire, tout en inculpant leur chef du meurtre de sept agents de la CIA. Washington offre jusqu’à 5 millions de dollars pour tout renseignement permettant l’arrestation de Hakimullah Mehsud, poursuivi pour « complot terroriste » par la justice fédérale américaine. Le président Karzaï a opté de son côté cette semaine pour la politique du dialogue, annonçant la mise en place d’un conseil pour des discussions de paix avec les rebelles. Ce conseil devrait être composé d’anciens membres des talibans, des chefs du Djihad et des personnalités d’influence. Tout compte fait une éclaircie n’est guère pour demain. Et le recul américain, que ce soit en Iraq ou en Afghanistan, s’il est une fatalité, n’amènera pas de possible solution pour des peuples désemparés.
 

 




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