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 Semaine du 8 au 14 septembre 2010, numéro 835

 

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Société. Une de nos lectrices dénonce avec force la négligence qui règne dans nos musées.

Halte au laisser-aller

Il y a quelques jours, les journaux ont publié la nouvelle du vol du tableau Les Coquelicots, fameuse œuvre du grand peintre Vincent Van Gogh, du musée Mohamad Mahmoud Khalil. Les détails avancés par la presse décrivant les circonstances du vol sont bizarres. Les journaux ont découvert que les systèmes de sécurité à l’intérieur du musée étaient hors service. Un grand musée, plein de monuments et d’œuvres d’art, n’était pas sécurisé selon les normes de sécurité normales ! Quel désastre !

Il y a ceux qui vont dire que le vol des peintures et des grandes œuvres artistiques est un phénomène connu dans le monde entier, tel celui de La Joconde, du célèbre peintre Léonard De Vinci, qui disparut du Musée du Louvre en 1911 avant d’être restituée après 2 ans. En plus, en mai dernier, plusieurs œuvres étaient volées du Musée de l’art moderne de Paris, à la manière des films d’action américains.

Ces histoires ne peuvent pas expliquer la négligence répandue dans les musées égyptiens. Cette négligence provient du fait que nous, les Egyptiens, ne sommes pas soucieux de la valeur de l’art. On pense que l’art signifie simplement chants, musique, danse, films et feuilletons. Cette vision superficielle a mené à la non compréhension et à la négligence de la peinture, la littérature, l’architecture …

Il est temps de prendre une position vis-à-vis de cet état. Si nous voulons empêcher le vol d’autres œuvres, nous devons sensibiliser les citoyens à la valeur de l’art. Un rôle que doivent effectuer le ministère de la Culture et les organisations concernées.

Eveline Youssef,
Assiout.

Le bon choix des noms

Permettez-moi, chers lecteurs, de vous parler d’un sujet très important : celui du choix des noms. Le choix du nom est l’un des facteurs les plus importants qui contribuent à la formation physique et psychologique de l’enfant. Lorsque l’enfant a un prénom contemporain tels Waël ou Walid, il peut s’adapter naturellement à la société, tandis que celui qui a un prénom bizarre tels Al-Gahch ou Al-Baghl, il pourra avoir un complexe. En effet, notre prophète a conseillé aux parents de bien choisir les noms de leurs enfants, car il est illicite de choisir un nom qui provoque la moquerie des autres. J’en viens au point très important qui a attiré mon attention : le problème des noms fardeaux naît de la crainte des gens de la jalousie des autres. Je suis étonnée de savoir qu’il y a toujours des gens qui croient à ces sornettes alors qu’on est au XXIe siècle. Les pays développés ont peur, maintenant, de la pollution atmosphérique et cherchent à inventer tout ce qui peut leur apporter le bien-être. En effet, les versets du Coran affirment que la protection contre la jalousie se réalise à travers la lecture du Coran et les prières, et non pas à travers le choix des noms fardeaux. Les médias peuvent contribuer aussi à résoudre ce problème en organisant des émissions religieuses et culturelles pour aider les gens à faire la différence entre le vrai et le faux.

Rania Al-Sayed Ebeid,
Tanta.

La religion et le savoir

Dans cette lettre, je veux parler d’une importante question qui est tombée dans l’oubli, à savoir celle de la relation entre la religion et la science. A mon avis, je ne trouve aucune différence entre les deux, parce que le rôle de la religion complète celui de la science. Mais, il est regrettable de voir certaines personnes croire que la religion se limite à la mosquée, aux prières et au Coran. Si nous réfléchissons un peu, nous trouverons que la religion s’introduit dans tous les domaines de la vie : les sciences, le commerce, l’industrie, etc. Si nous parlons en détails de tout ce qui concerne ce sujet, nous découvrirons que la religion encourage le développement par l’éducation et l’enseignement pour tout le monde sans faire de différence entre les deux sexes (filles et garçons). Par exemple, notre prophète Mohamad a fait tout son possible afin d’aider les humains à mener une vie normale par la recherche du savoir. Ainsi, le grand souci de notre religion est centré sur l’enseignement. Mais malheureusement, les gens qui accusent la religion d’être un signe de dégradation, car elle les empêche de se développer, ne comprennent rien. Si la vie est devenue difficile, c’est à cause de l’éloignement de Dieu. C’est pourquoi les jeunes gens ont perdu leurs buts et leurs repères.

Héba Sélim,
Tanta.

Chapeau à Abou-Achour

J’ai lu l’article publié dans Al-Ahram Hebdo, dans le numéro 832, intitulé « Recette made in Abou-Achour ». Ce village égyptien est le premier à obtenir de l’Unesco, pour la première fois, le prix international Confucius, pour récompenser les efforts de lutte contre l’analphabétisme. C’est grâce aux efforts déployés par les jeunes filles diplômées du village, dont je suis vraiment fière. Les filles ont vraiment de la patience, chacune d’entre elles a commencé par sa famille puis dix familles voisines. Et de cette façon, elles ont lutté contre l’analphabétisme dans leur village.

Galila Al-Qady,
6 Octobre.

La bonne éducation

Sans doute les jeunes sont-ils la base sur laquelle la société se fonde. C’est ainsi que les parents ont un rôle très important à jouer afin d’élever une génération pleine d’énergie et d’ambitions.

Il faut que chaque père comprenne bien la mentalité et les sentiments de son fils. Il faut lui donner l’amour et être franc avec lui. Bref, il faut que les parents essayent d’être amis avec leurs enfants.

Si cette amitié disparaît, les jeunes chercheront ailleurs quelqu’un pour résoudre leurs problèmes. Plusieurs causes sont derrière l’écart entre les enfants et leurs parents : ils ont peur de dire toute la vérité à leurs parents. Bien sûr, les jeunes sont les pères et les mères de l’avenir, et c’est pour cela que je recommande à chaque père d’être plus proche de son fils pour connaître sa façon de réfléchir et de penser. Alors, une question se pose : comment peut-on élever un enfant ? Pour réaliser la meilleure éducation, il faut suivre trois étapes : une bonne connaissance de la religion, les mœurs et la confiance en soi. Récemment, j’ai vu une scène dans la rue dont les héros sont un père et son fils : un vieil homme frappe son fils, et le petit crie. Ce n’est pas bizarre, mais ce qui est étrange c’est que le fils a lancé une pierre vers la tête de son père. Cela revient au manque de sagesse du père. Enfin, il faut qu’on construise notre société sur la base des bonnes mœurs et des valeurs.

Chaimaa Mohamed,
Fayoum.

Une journée pour la femme

Permettez-moi de proposer une idée concernant les droits des femmes, celle de leur consacrer un jour. C’est-à-dire que les femmes seulement ont le droit de sortir et de se promener dans les rues ce jour-là. Pourquoi ? Pour limiter la violence contre elles. Une question s’impose : pourquoi l’homme tracasse-t-il la femme ? La violence et le viol existent dans presque tous les pays. Prenons par exemple les Etats-Unis, malgré la liberté sexuelle, il y a de la violence et des viols. Les jeunes agressent les filles dans la rue. Pourquoi ? Vu les problèmes économiques, il est difficile pour un jeune homme de se marier. Des statistiques indiquent qu’il y a plus de 50 % de jeunes âgés de plus de 34 ans qui ne sont pas mariés, hommes et femmes. Aussi, si l’on voit les défilés de mode que font les filles dans les rues et à l’université, les hommes sont obligés de regarder, de harceler et même de faire la cour publiquement. Cela ne veut pas dire que je suis d’accord avec ce que font ces hommes. Mais si la femme ou la jeune fille sort avec respect et ne porte pas de vêtements légers et courts, les jeunes la respecteront. La fille qui s’expose aux ennuis est celle qui, en sortant de chez elle, défile comme si elle voulait dire aux autres regardez comme je suis belle ! Mais si la fille se respecte, les hommes ne l’embêteront plus.

Yasser Fayek,
Marsa Matrouh.

 




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