Une guerre contre l’Iran
Abdel-Moneim Saïd
Reconnaissance de l’Etat hébreu
Hassan Abou-Taleb
Le Mondial, le capitalisme et le colonialisme
Wahid Abdel-Méguid
Makram M. Ahmad
La Turquie et les Arabes
Massoud Al-Hénawy
edito
Israël, le terrorisme intellectuel rejoint le terrorisme
tout court
L’affaire Helen Thomas,
doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche, où elle avait
commencé à travailler au début du mandat de John F. Kennedy et qui a
démissionné la semaine dernière, est un exemple patent du terrorisme
intellectuel qu’exerce Israël ; un Etat qui se veut au-dessus des lois. C‘est
malheureusement un exemple aussi de la faiblesse de l’Occident et surtout
l’Amérique, la superpuissance mondiale, face au sionisme et ses chantages.
L’histoire on la rappelle, Helen Thomas a osé tenir des propos anti-israéliens
prenant la défense des Palestiniens.
A deux mois de son 90e
anniversaire, Mme Thomas a annoncé sa décision de prendre immédiatement sa
retraite du groupe de journaux Hearst, ce qu’a fait savoir son employeur. Dans
un entretien qu’elle avait accordé le 27 mai au site RabbiLive.com, qui lui
avait demandé si elle avait « des commentaires à faire sur Israël », elle avait
répondu : « Dites-leur de foutre le camp de la Palestine ». « Souvenez-vous que
ces gens-là sont occupés et qu’il s’agit de leur terre, que ce n’est pas
l’Allemagne ni la Pologne », avait-elle ajouté à propos des Palestiniens.
Les Israéliens « peuvent
rentrer chez eux, en Allemagne, en Pologne, en Amérique et n’importe où
ailleurs », avait lancé Mme Thomas, qui a travaillé pour l’agence United Press
International (UPI) de 1943 à 2000, avant d’être embauchée par Hearst comme
éditorialiste. Mais elle n’a jamais quitté sa place de correspondante à la Maison
Blanche, où elle est entrée dans le sillage du président Kennedy, élu en 1960.
En 50 ans, elle aura couvert 10 présidents, dont Barack Obama, né 41 ans jour
pour jour après elle et qui lui avait présenté en personne en août dernier un
gâteau d’anniversaire à l’occasion de ses 89 ans. Elle était la seule à
posséder un siège à son nom, situé au premier rang, juste devant le podium du
porte-parole de la Maison Blanche.
Tous ces détails pour
démontrer l’importance de son rang. Mais en disant la vérité au sujet d’Israël,
elle a été expulsée et humiliée. Ceci presqu’au moment où Israël avait mené son
massacre contre la flottille de paix, révélant sa haine, sa violence et son
rejet de toute solution équitable au Proche-Orient.
EDITO
Israël, le terrorisme intellectuel rejoint le terrorisme
tout court
L’affaire Helen Thomas,
doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche, où elle avait
commencé à travailler au début du mandat de John F. Kennedy et qui a
démissionné la semaine dernière, est un exemple patent du terrorisme
intellectuel qu’exerce Israël ; un Etat qui se veut au-dessus des lois. C‘est
malheureusement un exemple aussi de la faiblesse de l’Occident et surtout
l’Amérique, la superpuissance mondiale, face au sionisme et ses chantages. L’histoire
on la rappelle, Helen Thomas a osé tenir des propos anti-israéliens prenant la
défense des Palestiniens.
A deux mois de son 90e
anniversaire, Mme Thomas a annoncé sa décision de prendre immédiatement sa
retraite du groupe de journaux Hearst, ce qu’a fait savoir son employeur. Dans
un entretien qu’elle avait accordé le 27 mai au site RabbiLive.com, qui lui
avait demandé si elle avait « des commentaires à faire sur Israël », elle avait
répondu : « Dites-leur de foutre le camp de la Palestine ». « Souvenez-vous que
ces gens-là sont occupés et qu’il s’agit de leur terre, que ce n’est pas
l’Allemagne ni la Pologne », avait-elle ajouté à propos des Palestiniens.
Les Israéliens « peuvent
rentrer chez eux, en Allemagne, en Pologne, en Amérique et n’importe où
ailleurs », avait lancé Mme Thomas, qui a travaillé pour l’agence United Press
International (UPI) de 1943 à 2000, avant d’être embauchée par Hearst comme
éditorialiste. Mais elle n’a jamais quitté sa place de correspondante à la
Maison Blanche, où elle est entrée dans le sillage du président Kennedy, élu en
1960. En 50 ans, elle aura couvert 10 présidents, dont Barack Obama, né 41 ans
jour pour jour après elle et qui lui avait présenté en personne en août dernier
un gâteau d’anniversaire à l’occasion de ses 89 ans. Elle était la seule à
posséder un siège à son nom, situé au premier rang, juste devant le podium du
porte-parole de la Maison Blanche.
Tous ces détails pour
démontrer l’importance de son rang. Mais en disant la vérité au sujet d’Israël,
elle a été expulsée et humiliée. Ceci presqu’au moment où Israël avait mené son
massacre contre la flottille de paix, révélant sa haine, sa violence et son
rejet de toute solution équitable au Proche-Orient.