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 Semaine du 16 au 22 juin 2010, numéro 823

 

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Flottille de la paix . Une de nos fidèles lectrices dénonce l’attitude barbare d’Israël contre cette embarcation, et plus grave encore, le silence des Etats arabes face à des actes gagnant en gravité.

Tristes gouvernants arabes

L’acte barbare commis par les Israéliens contre la flottille de la paix est inadmissible et toute la communauté internationale doit réagir. Les coupables doivent être punis et une enquête internationale ne suffira pas. Je souhaite à travers ce courrier rendre hommage aux martyrs de l’attaque israélienne sanglante. Dans cette affaire, nous devons rendre un grand hommage à la Turquie qui a bien montré sa solidarité avec les Palestiniens. Mais ici, je dois me poser une question avec tous les lecteurs de notre honorable Al-Ahram Hebdo : Que font les Arabes ? Quand se décideront-ils à bouger ? Je pense que c’est peut-être au tour des populations arabes de commencer à faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils agissent et de donner de l’espoir aux nouvelles générations. C’est vrai que des manifestations ont eu lieu dans plusieurs capitales arabes, mais cela est loin d’être suffisant. Il faut être plus ferme et plus sévère à travers des mesures et décisions qui puissent faire craindre une perte de pouvoir.

Nadia Ghanem,
Le Caire.

Les coptes et les secondes noces

Permettez-moi de discuter d’un sujet très important en ce moment, il s’agit du remariage pour les coptes. Car suite à la décision de la justice égyptienne d’ordonner à l’Eglise copte de remarier les coptes divorcés, celle-ci refuse d’appliquer l’ordre la Cour. « Conformément à la loi, un chrétien peut se remarier et la Constitution lui garantit le droit de fonder une famille. (Par conséquent), l’appel du patriarche Chénouda pour empêcher les coptes de se remarier est rejeté », a déclaré la Haute Cour administrative. Si cette loi a pour but d’aider les divorcés chrétiens à mener une vie normale en se remariant, le fait que cette loi est basée sur la charia l’oppose à l’Eglise. En effet, l’Eglise ne permet le divorce qu’en cas d’adultère, et même dans ce cas, celui qui a commis l’adultère n’a pas le droit au remariage. On ne peut plus reprocher au pape Chénouda III de refuser d’appliquer la loi, puisque celui-ci doit obéir en premier lieu aux préceptes de la Bible, seule source de législation pour les chrétiens. Ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’un Code civil des coptes, extrait de leur religion et selon leur doctrine. Sinon, l’Eglise ne pourra jamais remarier les divorcés. Alors la balle est dans le camp des législateurs car eux seuls peuvent agir.

Medhat Hosni,
Alexandrie.

Suivons l’exemple de l’Uruguay

Dans un quotidien, j’ai lu une petite nouvelle que je dédie aux responsables gouvernementaux égyptiens et arabes. Il s’agit du président de l’Uruguay, deuxième plus petit pays de l’Amérique du Sud du point de vue de la superficie. La nouvelle annonce que José Mujica Cordano, 75 ans, a publié une déclaration concernant les propriétés qu’il possède. Cette déclaration ne contenait qu’une seule voiture Volkswagen Coccinelle modèle 1987, dont le prix actuel est de 1 920 dollars. Il a annoncé aussi qu’il n’est débiteur de personne, qu’il ne possède pas d’épargne et qu’il n’a pas d’autres biens. La nouvelle mentionne que Mujica a accédé au pouvoir en mars dernier, et il est célèbre par la vie modeste qu’il mène. De même, Mujica a préféré toujours habiter une maison simple possédée par sa femme dans la banlieue de la capitale.

De même, il était écrit que le salaire mensuel du président uruguayen est de 11 680 dollars, pourtant José Mujica Cordano fait une donation de la plupart de son salaire à la coalition de gauche et au programme de logement public de son pays. Des questions ont commencé à se poser, peut-être parce qu’il est l’un des rares à ne pas abuser de sa position. Mais je me suis rendu compte qu’à l’étranger, il y a ce qu’on appelle une « conscience professionnelle », allant du balayeur au président. Telle est la différence entre un peuple qui aime son pays et veut devenir une grande nation et un autre qui mène une vie chaotique, même s’il possède toutes les possibilités de progresser.

Bassem Yousri,
Le Caire.

Plus de cohérence, M. ElBaradei !

Quelques mois après son arrivée, le Dr ElBaradei a commencé à perdre son éclat. Cette détérioration de sa position et de sa popularité provient en premier lieu de ses déclarations, en particulier celles concernant le boycott des prochaines élections. A cet égard, ElBaradei invite en effet le peuple à boycotter les élections, pensant qu’en suivant cette méthode il pourra devenir une force oppressante sur le gouvernement. Ce qu’ElBaradei a complètement oublié, c’est que pendant quelques dizaines d’années, le peuple a été tout à fait passif en ce qui concerne la participation et le vote aux différentes élections. Et si une circonscription électorale compte plusieurs milliers d’électeurs, peu sont ceux qui vont aux votes. Pourtant, cette large tranche d’auto-boycotteurs n’a rien pu faire avec sa passivité et son silence n’a jamais été une force sur le pouvoir. Au contraire, leur absence a permis aux contrefacteurs d’utiliser leurs noms à leur profit, ce qui a tout à fait nui à l’intérêt du pays. Alors monsieur ElBaradei, faites preuve de plus de cohérence pour que l’on puisse vous entendre.

Michael Karam,
Alexandrie.

Mettons fin à cette dualité égyptienne

Il y quelques jours, la Haute Cour administrative du Caire a confirmé un jugement du Tribunal administratif, privant de la nationalité égyptienne tout citoyen ayant pour épouse une Israélienne, ainsi que leurs enfants. Le juge Mohamad Al-Husseini, président de la Haute Cour, a déclaré que la décision ne sera pas applicable aux Egyptiens mariés à des Arabes israéliennes et que la décision de la Cour tient compte de la sécurité nationale de l’Egypte. Ce qui a attiré mon attention dans cette affaire, c’est l’intervention à la télévision d’un des avocats. En effet, Nabih Al-Wahch, l’avocat qui a porté l’affaire devant le tribunal, avait souligné qu’il ne faut pas permettre la naissance d’une génération qui ne soit pas loyale à l’Egypte et au monde arabe (de quel monde arabe parlez-vous monsieur l’avocat ?).

Pour ma part, je pense que la nationalité qu’on reçoit de son pays natal n’est pas un don, c’est un droit pour tout citoyen, ce qui veut dire que personne n’a le pouvoir de priver un autre de sa nationalité. En ce qui concerne le mariage avec un/une Israélien(ne), c’est le gouvernement égyptien qui a ouvert la porte des contacts avec l’Etat juif. En effet, les relations commerciales entre les deux Etats sont très claires : savez-vous que les exportations israéliennes en Egypte sont estimées à près de 38 % par an après l’accord de paix signé entre les deux pays ? En 2008, ceux-ci ont atteint les 160 millions de dollars et durant la même année, le commerce entre les deux pays était de 292 millions de dollars. N’oublions pas le fameux gaz naturel que l’Egypte enverra à Israël pendant les 15 années prochaines pour 5,2 milliards de dollars. De même que l’accord QIZ, qui garantit la vente des exportations égyptiennes sur le marché américain, à condition que ces produits contiennent des matériaux israéliens à hauteur de 12 %.

Avant de condamner ces Egyptiens pour avoir épousé des Israéliennes, on doit d’abord déterminer notre position vis-à-vis de l’Etat juif. Qu’en est-il des accords de soi-disant paix signés entre les deux pays ?! On entretient toutes sortes de relations avec Israël, alors de quoi parle la Haute Cour administrative ? Je ne suis pas pour le mariage avec des Israéliens, mais en même temps, nous n’avons pas besoin de cette soi-disant paix avec l’Etat israélien. Arrêtons cette dualité et essayons pour la première fois d’éclaircir notre rapport vis-à-vis de l’Etat hébreu.

Haissam Ahmad,
Qéna.

 




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