Murdoch commande les
Arabes
Gamal
Zaïda
Que
font les Egyptiens
actuellement
: ils se
contentent avec lassitude, de se
plaindre de la
chaîne
Jazeera. Ils
construisent un
mur pour se
protéger, mais
restent incapables de
défendre
leur image, alors
Jazeera et
aussi le Hamas
ne cessent
de leur
donner l’image de
méchants. En
Egypte,
nous possédons les
matériaux
nécessaires à
activer les
médias, mais
nous ne
pouvons pas affronter les
obstacles :
nous n’avons
ni de
politique médiatique
ni de
capacité à
gérer nos
médias.
Et
voilà une nouvelle
surprise : Murdoch arrive ! Il
va acheter
à l’émir
Al-Walid bin
Talal 10 % des
droits des
chaînes Rotana, qui
possèdent 5,7 % de la
chaîne
américaine NewsCorp,
présidée par Robert Murdoch,
empereur
américain des médias
israéliens
d’origine australienne.
Donc
Murdoch va
bientôt commander les
Arabes par les
médias, et
pourquoi pas puisque les
capitaux
n’ont ni
nationalité
ni confession. Alors
qu’Al-Walid a
acheté le
patrimoine cinématographique
de l’Egypte et
va le
vendre à Murdoch,
nos
ministres lancent des
slogans du genre «
j’aime
l’Egypte » et personne
n’a bougé
pour sauver le
patrimoine
cinématographique et musical de
l’Egypte qui navigue
actuellement
dans
l’espace de la mondialisation.
Que
signifie
que Murdoch achète un
quota de Rotana
? Cela
veut dire encore plus de
manipulation politique.
Quand
il
avait acheté le Times et
le Sunday Times, il
s’était
rangé du
côté du
Parti
conservateur et de Thacher,
puis plus
tard il
s’est rangé
du côté
de Blair et du
Parti
travailliste.
Et
c’est cette
même
personne qui a cédé
sa
nationalité australienne
pour l’américaine
juste pour
acheter une
chaîne
américaine de télévision,
puisque la
loi interdit aux
étrangers de
procéder à
un tel
achat. Aujourd’hui,
il
est en tête
d’un empire médiatique
dont le capital
est de 4 milliards de dollars.
Nous
ne serons
donc pas
surpris si des
hommes
d’affaires égyptiens
décident de
lui vendre
leurs
chaînes uniquement pour
réaliser un
plus grand bénéfice.
Le capital
mondialisé
s’est accaparé de
Mobinil et
bientôt des
médias. Et
très
bientôt, il sera facile
de connaître les
alliés de Murdoch en
Egypte.
