Al-Ahram Hebdo,Environnement | EN BREF
  Président Abdel-Moneim Saïd
 
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 Semaine du 27 janvier au 2 février 2010, numéro 803

 

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Environnement

EN BREF

Energie renouvelable
Le ministre israélien des Infrastructures nationales a annoncé la semaine dernière qu’il se trouvait pour la première fois à Abou-Dhabi, aux Emirats arabes unis, dans le cadre d’une réunion de l’Agence internationale pour l’énergie renouvelable. Dans le passé, Israël a déjà participé, à Abou-Dhabi, aux travaux de l’Agence internationale pour l’énergie renouvelable à un niveau plus bas. Abou-Dhabi avait alors fait savoir que ce fait relevait des « obligations » internationales prises par l’Etat des Emirats arabes unis et non d’une normalisation de leurs relations avec l’Etat hébreu. Les Emirats n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec l’Etat hébreu.

Inondations
Selon le ministère de l’Environnement, le gouvernement mauritanien va débloquer plus de 10 millions d’euros pour protéger la ville de Nouakchott des risques d’inondation par la fixation de dunes sur son littoral et la plantation d’arbres. « Un programme spécial de protection de la ville de Nouakchott comportera un financement de 3,8 milliards d’ouguiyas (plus de 10 millions d’euros) », selon le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Idrissa Diarra. Ce programme, dont le démarrage est prévu en juin 2010, vise à renforcer le cordon dunaire du littoral sur une longueur de 40 km, à fixer des dunes sur une superficie de 2 235 hectares et à planter un million d’arbres.

Insecticides
Des chercheurs américains ont séquencé le génome de trois espèces de guêpes tueuses de parasites, révélant de nombreuses caractéristiques qui pourraient permettre de mettre au point de nouveaux insecticides naturels. Les « guêpes parasites », dont un grand nombre ne dépasse pas quelques millimètres, sont très bénéfiques, puisqu’elles attaquent et détruisent de nombreux insectes nuisibles. Ces guêpes, dont on recense 600 000 espèces, pondent leurs œufs à l’intérieur de leur hôte, comme les pucerons et des chenilles, ce qui les tue. Si ce potentiel peut être utilisé pour fabriquer des insecticides naturels, ce serait nettement plus préférable que les insecticides chimiques qui détruisent ou empoisonnent sans distinction de nombreux organismes vivant, y compris l’homme. Les trois génomes séquencés par ces chercheurs appartiennent à des espèces du genre nasonia, considéré comme le laboratoire d’étude des insectes parasitoïdes (qui se développent sur ou à l’intérieur d’un autre organisme).

Extinction
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a annoncé la semaine dernière qu’il prévoyait investir 4 millions d’euros dans les trois ans pour l’extension des réserves de pandas en Chine. L’ONG veut aussi construire des corridors pour la faune sauvage pour relier la soixantaine de réserves de pandas déjà existantes. La mise en place d’un système de contrôle scientifique de l’ensemble des réserves est également à l’étude. Plus de 1 600 pandas vivent dans la nature, dont plus des trois quarts dans la province du Sichuan (sud-ouest). Quelque 290 autres sont dans des réserves. Après avoir failli disparaître dans les années 1980, les pandas font l’objet en Chine d’un programme de préservation avec des réserves pour protéger ceux qui vivent à l’état sauvage et des élevages en captivité pour des réintroductions à terme dans la nature.

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