EN
BREF
Energie
renouvelable
Le ministre
israélien des Infrastructures
nationales a annoncé la
semaine
dernière qu’il se
trouvait pour la première
fois à
Abou-Dhabi, aux
Emirats
arabes unis,
dans le cadre
d’une
réunion de l’Agence
internationale pour
l’énergie
renouvelable. Dans le
passé, Israël a déjà
participé,
à Abou-Dhabi, aux
travaux de
l’Agence
internationale pour
l’énergie renouvelable
à un niveau
plus bas. Abou-Dhabi
avait alors
fait savoir que
ce fait
relevait des « obligations »
internationales prises
par l’Etat des
Emirats
arabes unis et non
d’une
normalisation de leurs
relations avec l’Etat
hébreu. Les
Emirats
n’entretiennent pas de relations
diplomatiques avec l’Etat
hébreu.
Inondations
Selon le
ministère de l’Environnement,
le gouvernement
mauritanien
va
débloquer plus de 10 millions
d’euros pour protéger la
ville de Nouakchott des
risques
d’inondation par la fixation de dunes
sur son littoral et la
plantation d’arbres. « Un
programme
spécial de protection de la
ville de Nouakchott comportera
un financement de 3,8
milliards d’ouguiyas (plus de 10
millions d’euros) »,
selon le
ministre de l’Environnement
et du
Développement durable, Idrissa
Diarra. Ce
programme,
dont le démarrage
est
prévu en
juin 2010, vise à
renforcer le cordon
dunaire du
littoral sur
une
longueur de 40 km, à
fixer des dunes sur
une
superficie de 2 235 hectares et
à planter un million d’arbres.
Insecticides
Des chercheurs
américains
ont séquencé le
génome de
trois espèces de
guêpes
tueuses de parasites, révélant
de nombreuses
caractéristiques qui
pourraient
permettre de mettre au
point de nouveaux insecticides naturels.
Les « guêpes parasites »,
dont un
grand nombre
ne dépasse
pas quelques
millimètres,
sont très
bénéfiques,
puisqu’elles attaquent et
détruisent de
nombreux
insectes nuisibles.
Ces guêpes,
dont on
recense 600 000 espèces,
pondent
leurs œufs
à
l’intérieur de leur
hôte, comme
les pucerons
et des chenilles,
ce qui les
tue. Si
ce
potentiel
peut être
utilisé pour
fabriquer des insecticides
naturels,
ce serait
nettement plus
préférable
que les insecticides chimiques
qui détruisent
ou
empoisonnent sans distinction de
nombreux organismes
vivant, y compris
l’homme. Les
trois
génomes séquencés par
ces
chercheurs appartiennent
à des
espèces du genre
nasonia,
considéré comme le
laboratoire
d’étude des insectes
parasitoïdes (qui se
développent
sur ou
à
l’intérieur d’un autre
organisme).
Extinction
Le Fonds
mondial pour la nature (WWF) a
annoncé la semaine
dernière
qu’il prévoyait
investir 4 millions
d’euros
dans les trois
ans pour
l’extension des réserves
de pandas en Chine. L’ONG veut
aussi
construire des corridors pour la
faune sauvage pour
relier la
soixantaine de réserves
de pandas déjà existantes. La
mise en place d’un
système de
contrôle scientifique de
l’ensemble des
réserves
est
également à
l’étude.
Plus de 1 600 pandas vivent
dans la nature,
dont plus des
trois quarts
dans la province
du Sichuan (sud-ouest).
Quelque 290
autres sont
dans des
réserves. Après avoir
failli
disparaître dans les
années 1980, les pandas font
l’objet en Chine d’un
programme de
préservation avec des
réserves pour
protéger
ceux qui vivent
à l’état
sauvage et des
élevages en
captivité pour des
réintroductions à
terme dans
la nature.