Cinéma.
Un de
nos lecteurs exprime son point de vue sur le nouveau film du
célèbre acteur Ahmad Helmi intitulé « Alf mabrouk ».
Félicitations Ahmad Helmi !
Tout
d’abord, permettez-moi de féliciter l’équipe d’Al-Ahram
Hebdo pour les efforts qu’elle déploie pour présenter à ses
lecteurs un hebdomadaire pour tous les goûts : enquêtes,
reportages, analyses, arts, mode de vie, etc. et qui nous
place toujours au centre de l’actualité.
Ensuite,
permettez-moi de donner mon opinion en ce qui concerne le
nouveau film du célèbre acteur Ahmad Helmi intitulé Alf
mabrouk (félicitations). Le film commence par la préparation
du héros (Ahmad Helmi) pour ses noces. C’est son dernier
jour en tant que célibataire. Il nous donne le sentiment
qu’il est égoïste et ne s’intéresse qu’à lui-même seulement.
La première image montre le héros discutant au téléphone
avec sa fiancée, puis il dort alors que la pendule dans sa
chambre s’est arrêtée à minuit. Ensuite, commencent les
scènes bizarres car notre héros rêve plus d’une fois, à peu
près 4 fois, de son destin et qu’il va mourir le même jour
de son mariage et chaque fois, c’est une horrible mort avec
beaucoup de détails. Dans le rêve, il sait des choses et des
détails à propos de sa famille qu’il ignore dans la vie
réelle. Bien sûr, il essaye de changer son destin, mais en
vain. Il rêve plusieurs fois de la même chose et cette
répétition nous donne l’impression de monotonie. A la fin,
Ahmad Helmi a pris la décision de changer sa vie et d’être
une personne positive envers sa famille (son père, sa mère
et sa jeune sœur), son travail et même les gens dans la rue,
surtout le dernier jour. C’est le jour de son mariage, il
attend la mort. Devant l’hôtel où il va célébrer son mariage,
il découvre que sa sœur va mourir à sa place. Il a pris la
décision de se sacrifier pour que sa famille vive. Le film
se termine. Je vous dis que l’idée du film est bizarre, mais
à le comparer avec d’autres, c’est le meilleur. On peut
aller le voir en famille sans craindre des paroles impolies
ou des actes affreux. Je félicite le célèbre comédien Ahmed
Helmi pour son rôle dans ce film.
Moustapha Mohamed,
Guiza.
Pour
plus de sécurité
Chers
lecteurs et lectrices, permettez-moi de discuter avec vous
d’un phénomène qui a réapparu ces derniers temps. Ce
phénomène concerne les voleurs des sacs des femmes et de
leurs bijoux. Pour cette raison, je conseille à chaque femme
de ne pas sortir dans la rue en mettant des bijoux ou de
faux bijoux et de bien tenir leurs sacs. En fait, pour
contrôler ce phénomène, il faut qu’il y ait un agent de
police dans chaque rue, mais je sais bien que cela est
difficile à réaliser, car on ne peut pas mettre un agent
près de chaque citoyen. Je me demande : est-il possible
d’utiliser la technologie dans ce domaine ?
C’est-à-dire est-ce qu’il existe des moyens technologiques
pour surveiller les rues, comme dans les magasins, pour
identifier les voleurs de marchandises ?
Personnellement, je ne sais pas si cela est possible ou non.
Mais j’espère lancer ce projet sérieusement pour parvenir à
une solution pratique, vu le chômage et la crise économique.
Ou
faut-il recourir aux Conseils locaux pour former des groupes
de jeunes dans toutes les rues afin d’aider à capturer et
arrêter ces criminels pour endiguer ce phénomène ?
Ce sont
de simples propositions pour rétablir la sécurité après la
propagation de ces incidents qui inquiètent les citoyens.
Ossama Badawi,
Nouveau Caire.
Un
assassinat xénophobe
Tout
d’abord, je voudrais remercier toute l’équipe sincère et
active d’Al-Ahram Hebdo. Je voudrais donner mon avis sur
l’article paru dans le numéro 774 intitulé « La martyre du
voile ». Marwa, un retour au pays, mais bien triste ?!
L’assassinat d’une jeune Egyptienne à Dresde, en Allemagne,
par un extrémiste hostile à son voile a soulevé beaucoup de
tristesse et de colère en Egypte et parmi la communauté
arabe de ce pays. Marwa Al-Cherbini a été tuée alors qu’elle
était enceinte au troisième mois. Le tueur a poignardé son
mari aussi qui tendait à la sauver. Enfin, c’est un procès
d’opinion publique. La question qui se pose ici : quelle
sera l’opinion du peuple allemand envers ce procès si ce
crime s’est passé pour un Allemand à l’étranger ?!
Mohamed Hassan Galal,
Damiette.
Au
secours !
Dans un
climat où règnent la pollution, la propagation des virus
ainsi que les maladies tels le virus H1N1 (la grippe
porcine) et la peste à travers l’air et les rongeurs, la
situation à Saqiet Mekki, à Guiza, est déplorable.
Les
habitants de cette région où les gens utilisent le métro
pour se déplacer d’un lieu à un autre n’ont-ils pas le droit
de vivre dans la dignité ?
Le côté
de la station de Saqiet Mekki, conduisant à l’hôpital
d’Al-Sadr, le plus grand hôpital à traiter les maladies de
poitrine au niveau du gouvernorat de Guiza, donne sur une
colline d’ordures et de déchets.
Parfois
brûlées, dispersées et éparpillées dans l’air, ces ordures
affectent les habitants de différents âges ainsi que les
malades de l’hôpital d’Al-Sadr.
En fait,
ces habitants vivent une situation tragique, sachant que ces
ordures contribuent à transmettre plusieurs maladies causant
par exemple l’allergie et autres.
Il
s’agit d’un cri de peine et d’amertume : Sauvez-nous !
Luttez contre les maladies graves ! Protégez notre santé !
Finalement, j’adresse un message aux responsables concernés
et plutôt au gouverneur pour prendre les mesures nécessaires
pour arrêter cette catastrophe sanitaire.
Lamia
Mohamed,
Le Caire.
Le
mariage et les jeunes
Je vous
écris cette lettre dans l’espoir qu’elle sera lue et
comprise par de nombreuses personnes qui pensent au mariage.
Elles doivent réaliser que la vie conjugale n’est pas une
affaire d’appartement, de meubles et d’autres choses encore.
Elle a ses exigences profondes qui réclament du couple de la
compréhension mutuelle et de nombreux sacrifices, notamment
durant les périodes critiques de notre existence. Il existe
des moments très difficiles et très délicats dans notre vie,
lorsque certaines conditions de la personne qui subit ces
changements majeurs pour sortir d’une crise ou pour trouver
une solution à un problème longtemps resté irrésolu,
changent ou doivent changer bon gré mal gré. Pourquoi a-t-on
laissé faire le temps sans intervenir et faire quelque chose
de positif ?
Là
encore, les réponses sont ambiguës et imprécises pour de
nombreuses raisons. Tout d’abord, lorsque le couple s’unit
et n’arrive pas à ordonner toutes les actions qu’il
entreprend. Manque de coordination, absence de dialogue
positif ou négatif, peu importe.
L’important est que la décision a toujours été prise d’un
seul côté et la soumission de l’autre partie à toujours été
subie, d’un autre côté. Voilà, en deux mots, le cas d’un
couple qui n’a ni rompu ni divorcé. Bien au contraire, il a
continué sa vie, normalement, pour ne pas perturber les
enfants condamnés à vivre, eux aussi, tendus et angoissés
dans une ambiance soi-disant cordiale et conviviale.
Ensuite,
c’est aussi le couple en mal d’harmonie qui engendre des
enfants d’humeur instable. Les cas sont malheureusement
nombreux, même si le divorce est exclu, la séparation aussi.
Donc, la première et principale leçon à titre d’exemple est
la suivante : le mariage est un contrat certes, mais il doit
être conclu entre deux personnes bien éclairées et
conscientes de leurs droits et de leurs obligations. Lorsque
les deux parties auront réalisé le sens du mariage, nous
pourrons à ce moment-là envisager une union plus ou moins
stable et harmonieuse. Sinon, le risque de rupture est grand
et la solution moyenne est sujette à l’échec.
Une
petite leçon de morale, me diriez-vous ? Non, c’est plutôt
une façon de vivre et d’envisager le mariage et la vie
conjugale d’une manière plus flexible et plus durable.
Hiba
Bridi,
Le Caire.