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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 29 juillet au 4 août 2009, numéro 777

 

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Cinéma. Un de nos lecteurs exprime son point de vue sur le nouveau film du célèbre acteur Ahmad Helmi intitulé « Alf mabrouk ».

Félicitations Ahmad Helmi !

Tout d’abord, permettez-moi de féliciter l’équipe d’Al-Ahram Hebdo pour les efforts qu’elle déploie pour présenter à ses lecteurs un hebdomadaire pour tous les goûts : enquêtes, reportages, analyses, arts, mode de vie, etc. et qui nous place toujours au centre de l’actualité.

Ensuite, permettez-moi de donner mon opinion en ce qui concerne le nouveau film du célèbre acteur Ahmad Helmi intitulé Alf mabrouk (félicitations). Le film commence par la préparation du héros (Ahmad Helmi) pour ses noces. C’est son dernier jour en tant que célibataire. Il nous donne le sentiment qu’il est égoïste et ne s’intéresse qu’à lui-même seulement. La première image montre le héros discutant au téléphone avec sa fiancée, puis il dort alors que la pendule dans sa chambre s’est arrêtée à minuit. Ensuite, commencent les scènes bizarres car notre héros rêve plus d’une fois, à peu près 4 fois, de son destin et qu’il va mourir le même jour de son mariage et chaque fois, c’est une horrible mort avec beaucoup de détails. Dans le rêve, il sait des choses et des détails à propos de sa famille qu’il ignore dans la vie réelle. Bien sûr, il essaye de changer son destin, mais en vain. Il rêve plusieurs fois de la même chose et cette répétition nous donne l’impression de monotonie. A la fin, Ahmad Helmi a pris la décision de changer sa vie et d’être une personne positive envers sa famille (son père, sa mère et sa jeune sœur), son travail et même les gens dans la rue, surtout le dernier jour. C’est le jour de son mariage, il attend la mort. Devant l’hôtel où il va célébrer son mariage, il découvre que sa sœur va mourir à sa place. Il a pris la décision de se sacrifier pour que sa famille vive. Le film se termine. Je vous dis que l’idée du film est bizarre, mais à le comparer avec d’autres, c’est le meilleur. On peut aller le voir en famille sans craindre des paroles impolies ou des actes affreux. Je félicite le célèbre comédien Ahmed Helmi pour son rôle dans ce film.

Moustapha Mohamed,
Guiza.

Pour plus de sécurité

Chers lecteurs et lectrices, permettez-moi de discuter avec vous d’un phénomène qui a réapparu ces derniers temps. Ce phénomène concerne les voleurs des sacs des femmes et de leurs bijoux. Pour cette raison, je conseille à chaque femme de ne pas sortir dans la rue en mettant des bijoux ou de faux bijoux et de bien tenir leurs sacs. En fait, pour contrôler ce phénomène, il faut qu’il y ait un agent de police dans chaque rue, mais je sais bien que cela est difficile à réaliser, car on ne peut pas mettre un agent près de chaque citoyen. Je me demande : est-il possible d’utiliser la technologie dans ce domaine ?

C’est-à-dire est-ce qu’il existe des moyens technologiques pour surveiller les rues, comme dans les magasins, pour identifier les voleurs de marchandises ?

Personnellement, je ne sais pas si cela est possible ou non. Mais j’espère lancer ce projet sérieusement pour parvenir à une solution pratique, vu le chômage et la crise économique.

Ou faut-il recourir aux Conseils locaux pour former des groupes de jeunes dans toutes les rues afin d’aider à capturer et arrêter ces criminels pour endiguer ce phénomène ?

Ce sont de simples propositions pour rétablir la sécurité après la propagation de ces incidents qui inquiètent les citoyens.

Ossama Badawi,
Nouveau Caire.

Un assassinat xénophobe

Tout d’abord, je voudrais remercier toute l’équipe sincère et active d’Al-Ahram Hebdo. Je voudrais donner mon avis sur l’article paru dans le numéro 774 intitulé « La martyre du voile ». Marwa, un retour au pays, mais bien triste ?! L’assassinat d’une jeune Egyptienne à Dresde, en Allemagne, par un extrémiste hostile à son voile a soulevé beaucoup de tristesse et de colère en Egypte et parmi la communauté arabe de ce pays. Marwa Al-Cherbini a été tuée alors qu’elle était enceinte au troisième mois. Le tueur a poignardé son mari aussi qui tendait à la sauver. Enfin, c’est un procès d’opinion publique. La question qui se pose ici : quelle sera l’opinion du peuple allemand envers ce procès si ce crime s’est passé pour un Allemand à l’étranger ?!

Mohamed Hassan Galal,
Damiette.

Au secours !

Dans un climat où règnent la pollution, la propagation des virus ainsi que les maladies tels le virus H1N1 (la grippe porcine) et la peste à travers l’air et les rongeurs, la situation à Saqiet Mekki, à Guiza, est déplorable.

Les habitants de cette région où les gens utilisent le métro pour se déplacer d’un lieu à un autre n’ont-ils pas le droit de vivre dans la dignité ?

Le côté de la station de Saqiet Mekki, conduisant à l’hôpital d’Al-Sadr, le plus grand hôpital à traiter les maladies de poitrine au niveau du gouvernorat de Guiza, donne sur une colline d’ordures et de déchets.

Parfois brûlées, dispersées et éparpillées dans l’air, ces ordures affectent les habitants de différents âges ainsi que les malades de l’hôpital d’Al-Sadr.

En fait, ces habitants vivent une situation tragique, sachant que ces ordures contribuent à transmettre plusieurs maladies causant par exemple l’allergie et autres.

Il s’agit d’un cri de peine et d’amertume : Sauvez-nous ! Luttez contre les maladies graves ! Protégez notre santé !

Finalement, j’adresse un message aux responsables concernés et plutôt au gouverneur pour prendre les mesures nécessaires pour arrêter cette catastrophe sanitaire.

Lamia Mohamed,
Le Caire.

Le mariage et les jeunes

Je vous écris cette lettre dans l’espoir qu’elle sera lue et comprise par de nombreuses personnes qui pensent au mariage. Elles doivent réaliser que la vie conjugale n’est pas une affaire d’appartement, de meubles et d’autres choses encore. Elle a ses exigences profondes qui réclament du couple de la compréhension mutuelle et de nombreux sacrifices, notamment durant les périodes critiques de notre existence. Il existe des moments très difficiles et très délicats dans notre vie, lorsque certaines conditions de la personne qui subit ces changements majeurs pour sortir d’une crise ou pour trouver une solution à un problème longtemps resté irrésolu, changent ou doivent changer bon gré mal gré. Pourquoi a-t-on laissé faire le temps sans intervenir et faire quelque chose de positif ?

Là encore, les réponses sont ambiguës et imprécises pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, lorsque le couple s’unit et n’arrive pas à ordonner toutes les actions qu’il entreprend. Manque de coordination, absence de dialogue positif ou négatif, peu importe.

L’important est que la décision a toujours été prise d’un seul côté et la soumission de l’autre partie à toujours été subie, d’un autre côté. Voilà, en deux mots, le cas d’un couple qui n’a ni rompu ni divorcé. Bien au contraire, il a continué sa vie, normalement, pour ne pas perturber les enfants condamnés à vivre, eux aussi, tendus et angoissés dans une ambiance soi-disant cordiale et conviviale.

Ensuite, c’est aussi le couple en mal d’harmonie qui engendre des enfants d’humeur instable. Les cas sont malheureusement nombreux, même si le divorce est exclu, la séparation aussi. Donc, la première et principale leçon à titre d’exemple est la suivante : le mariage est un contrat certes, mais il doit être conclu entre deux personnes bien éclairées et conscientes de leurs droits et de leurs obligations. Lorsque les deux parties auront réalisé le sens du mariage, nous pourrons à ce moment-là envisager une union plus ou moins stable et harmonieuse. Sinon, le risque de rupture est grand et la solution moyenne est sujette à l’échec.

Une petite leçon de morale, me diriez-vous ? Non, c’est plutôt une façon de vivre et d’envisager le mariage et la vie conjugale d’une manière plus flexible et plus durable.

Hiba Bridi,
Le Caire.

 




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