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 Semaine du 11 au 17 février 2009, numéro 753

 

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Société. Une de nos lectrices fait part de sa stupeur provoquée par la crise financière en Egypte, avec en particulier le cas d’hommes ruinés qui décident de mettre fin à leurs jours et à ceux de leurs familles.

Quand la folie frappe

Un phénomène est apparu dernièrement dans notre société, celui de la violence extrême provoquée par de petits porteurs boursiers victimes des dévaluations. Alors permettez-moi, chers lecteurs et lectrices, de parler de ce sujet. Lors des semaines passées, en effet on a appris dans la presse qu’un père de famille avait pris la décision de tuer sa femme et ses enfants, après la chute de la Bourse, car il avait perdu 2 millions de L.E. En plus, il a essayé de se donner la mort, en se coupant les artères, mais il n’a pas réussi. Ce père de famille est un ingénieur, il n’est ni un drogué ni un fou. Mais il n’a pas pu imaginer que sa famille puisse vivre à un niveau social plus bas et a pensé que de cette façon, il les protégerait de la pauvreté.

En fait, dernièrement de nombreux pères ont décidé de donner la mort à leurs familles pour des causes financières ou des conflits conjugaux. Ces crimes ont eu lieu dans toutes les couches sociales. A mon avis, il est paru dans notre société à cause de la mauvaise planification de l’Etat. Quand un père de famille estime qu’il ne peut pas subvenir aux besoins de ses enfants et de sa femme, et qu’il exerce des pressions excessives, alors il perd tout contrôle. Il y a un important travail à faire sur ce point qui relève même d’une mission nationale. Pour cela, il a besoin de beaucoup plus d’attention de la part des responsables et décideurs.

Galila Mohamed,
Al-Cheikh Zayed.

 

Pas de gaz à Israël

Nombreux sont ceux qui ont été déçus, en apprenant que la Haute Cour administrative a suspendu l’application du verdict du Tribunal administratif concernant la cessation des exportations du gaz égyptien vers Israël. Pourtant, la décision de l’exportation du gaz à Israël a témoigné d’un refus public complet, surtout après les dernières opérations militaires sauvages dans la bande de Gaza. Ainsi, une campagne a été lancée contre ces contrats et un procès a été intenté par plusieurs personnalités, dont des députés, des conseillers, des avocats et d’autres. Et ils ont pu obtenir un premier verdict en leur faveur. Mais le recours du gouvernement est venu détruire tous les efforts passés. Reste que la volonté de la société civile n’est pas encore détruite. Et j’ai appris que les membres de la campagne intitulée « Non au revers du gaz » ne vont pas abandonner leur affaire et au contraire, vont lutter avec le soutien du peuple, qui refuse d’aider un pays qui ne respecte pas les droits humains et les enfants. J’espère que les efforts prochains pourront convaincre ou pousser le gouvernement de cesser ces livraisons humiliantes, d’autant plus que le gaz égyptien se vend à très bas prix à Israël, comparés aux prix mondiaux.

Sabri Ali,
Le Caire.

 

Frères palestiniens, évitez la déchirure

Les forces militaires israéliennes occupent encore quelques régions de la bande de Gaza. Sur les écrans de télévision, on a vu la portée de la destruction énorme que ces forces ont causée, ainsi que le grand nombre de victimes et de blessés. L’image terrible pour les morts sous les maisons détruites ressemble à un violent séisme. Hélas, tout ce qui s’est passé est sous le parrainage des Etats-Unis. Israël défie tous les droits internationaux en utilisant les armes interdites et en frappant les établissements de l’Onu pour montrer à tout le monde que personne ne peut le punir. Je me pose une question : qui donc va payer la facture de cette guerre ? Le peuple palestinien ou Israël ? Le Conseil de sécurité est incapable de prendre une décision contre Israël à cause du « veto américain » et en plus l’Organisation des droits de l’homme n’a pas le droit de dire qu’Israël est un criminel ni même de le critiquer. L’Amérique soutient son enfant gâté Israël, et personne ne peut oser critiquer la politique américaine car l’unité arabe est fragile et elle ne peut pas prendre une décision commune contre Israël. Donc, le peuple palestinien est la victime.

A mes frères palestiniens : évitez la déchirure et soyez unis, n’ayez pas peur et ayez de l’espoir, Dieu vous accordera la victoire. Croyez-moi, le doigt d’un petit bébé palestinien vaut beaucoup plus que des millions d’hommes lâches.

Hossam Sayed,
Al-Arich.

 

Agir contre les crimes d’Israël à Gaza

Nous savons déjà que beaucoup d’associations d’avocats et ligues des droits de l’homme à travers le monde se sont constituées partie civile contre Israël pour ses crimes pratiqués à Gaza, et d’autres s’y préparent. Les organisations françaises ayant des moyens financiers et juridiques qui ne sont pas encore engagées dans cette voie sont appelées à participer à cet élan de libération des esprits, que rien ne pourra arrêter désormais.

Les représentants d’Israël en France et en Occident se permettent de poursuivre en justice tous ceux qui critiquent la politique d’Israël et l’idéologie sioniste, en les accusant d’« antisémisme », alors qu’ils soutiennent la barbarie de l’apartheid que des citoyens et de juifs occidentaux qualifient de néo-nazi, voire de judéo-nazi. Aujourd’hui, ce sont eux qui doivent répondre devant les tribunaux pour avoir fait l’apologie des crimes. Les organisations qui ont des moyens comme Amnesty international, la LDH, Le MRAP, la CIMADE, ou encore les organisations qui soutiennent la cause palestinienne telles que les ISM, les AFPS, ATTAC, mais aussi les partis politique tels la LCR, les Verts, le PCF, etc., qui ne sont pas inféodés au lobby sioniste, peuvent faire ce travail. Désormais, il faut appeler un chat un chat. Fini la peur d’être accusés d’antisémites par les gardiens locaux de l’Etat d’Israël, car ce dernier a prouvé au monde une fois de plus qu’il est capable d’être pire que les nazis en pratiquant des horreurs contre des populations civiles. La barbarie commise à Gaza ne doit pas être oubliée comme les autres crimes qui ont été commis contre le peuple palestinien depuis plus de 60 ans, lesquels ont rendu le monde entier complice par le silence. Les organisations citées plus haut, qui ont généralement un passé honorable dans la défense des droits de l’homme, ne doivent pas laisser encore cette occasion filer en passant sous silence les massacres commis par Israël dans la bande de Gaza durant la période du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Les autres organisations dans chaque pays de la planète peuvent en faire autant pour faire condamner les institutions appartenant au lobby sioniste qui ont manifesté leur soutien à Israël pendant que ses armées pratiquaient la barbarie contre les populations de Gaza durant cette même période, en faisant l’apologie du crime. Ses auteurs sont considérés comme des complices, donc coupables et condamnables par la loi.

Chérif Boudelal,
Canada.

 

Un paradis bientôt perdu

J’aimerais vous signaler qu’un « paradis perdu » se prépare au bord du lac Qaroun. Ceci, en raison du projet immobilier de luxe « Byoum » de Monsieur Sawirès (n° 746 d’Al-Ahram Hebdo).

Ma question est : jusqu’à quand laisserons-nous bétonner, par les hommes d’affaires, les plus beaux endroits de la planète pour en faire de complexes résidentiels pour les riches ? Savez-vous que plusieurs villages touristiques ont déjà été construits au bord du lac Qaroun ? Ils sont très laids et surtout vides depuis plus de 10 ans ! Alors, pourquoi en ajouter encore un ? Ne serait-il pas temps de réaliser des projets en accord avec notre temps ? Pensons à l’agriculture, à l’énergie solaire, aux micro-crédits ... Réveillons-nous et cessons ce gâchis !

PS : J’aime beaucoup vous lire chaque semaine et depuis plusieurs années.

Madeleine Tag,
Le Caire.

 

 

Ne manquez pas le musée des sciences d’Alexandrie !

Je voudrais, à travers votre rubrique des lecteurs, remercier l’équipe du musée des sciences de la Bibliothèque d’Alexandrie. Au cours d’une visite au musée, nous avons joui — mes étudiants et moi — d’une belle journée passée dans le département du Moyen-Age islamique. Nous avons fait la connaissance d’un grand nombre de savants arabes, tels Al-Khawarizmi, Al-Idrissi, et d’autres. Nous avons vu comment la bibliothèque rend hommage aux savants arabes, dont les travaux et les recherches ont contribué à l’élaboration de la renaissance occidentale au XVIe siècle. Je conseille tous les lecteurs de ce courrier — qu’ils soient égyptiens ou étrangers — de visiter ce superbe musée consacré aux sciences universelles. Il faut rappeler, à cet égard, que ce musée fut offert par le ministre français de la Culture, il y a quelques années, afin de protéger les arts. Je termine mon petit mot en remerciant le personnel du musée, notamment Mlle Rida et M. Motaz, qui ont déployé un effort considérable, afin de rendre notre visite extrêmement agréable !

Imane Samir Haggag,
Alexandrie.

 




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