Tennis.
La sélection égyptienne se prépare solidement à une saison
corsée 2008-2009, avec de nombreuses compétitions au
programme.
Du pain sur la planche
Malgré la fin de saison, les joueurs égyptiens de tennis
sont loin d’être au repos. Ils se trouvent en fait
actuellement à l’étranger pour disputer des tournois
internationaux. Récemment, les trois vedettes égyptiennes
Karim Maamoun, Mohamad Maamoun et Chérif Sabri ont disputé
le tournoi international de Dubaï où ils ont atteint les
huitièmes de finale. Il s’agit en effet d’une préparation
assez assidue pour la saison prochaine qui leur sera
décisive. Dès janvier 2009, et plus précisément en janvier,
la sélection nationale participera aux Championnats
d’Afrique hommes et dames, qui auront lieu au Maroc. Lors de
cette compétition, chaque pays doit participer avec 2 hommes
et 2 dames. « La compétition sera féroce au Maroc avec la
présence du pays hôte, mais aussi avec celle de l’Algérie et
de l’Afrique du Sud qui possèdent des tennismen de très haut
niveau », déclare Moustapha Maamoun, attaché de presse à la
Fédération égyptienne. L’Egypte a pour but de remporter
cette compétition considérée comme une étape de préparation
pour l’événement le plus important, à savoir la Coupe Davis.
En 2009, l’Egypte jouera dans le groupe II de la zone
euro-africaine, une place qu’elle a conservée après avoir
battu le Maroc (3-2) en juillet dernier lors du match de
repêchage. « Nous sommes très heureux d’avoir réalisé cela.
Depuis longtemps, l’Egypte peine à rester pendant deux ans
de suite dans le groupe II. Cela signifie que le tennis
égyptien a beaucoup progressé », confie Moustapha Naïm,
entraîneur de l’équipe égyptienne.
En effet, la situation du tennis en Egypte n’est pas des
plus glorieuses. Le niveau des Egyptiens se situe toujours
entre les groupes II et III euro-africains. L’Egypte n’a
toujours pas réussi à atteindre le 1er groupe euro-africain.
La meilleure performance de l’Egypte remonte à 1995, lors
des quarts de finale du groupe II face à l’Angleterre, à
Wimbledon. Une victoire sur l’équipe anglaise aurait alors
suffi à propulser les Egyptiens dans le groupe I
euro-africain. Mais face aux Anglais, la mission était
presque impossible.
Ainsi, un parcours du combattant attend l’Egypte la saison
prochaine avec en groupe II la présence de stars
européennes. « De plus, lorsque l’Egypte est connue pour
préférer la terre battue, alors ses adversaires font en
sorte de jouer sur une surface dure et couverte afin
d’augmenter leurs chances de victoire », précise Mohamad
Maamoun.
Raison
de plus pour intensifier les
entraînements.
Doaa
Badr