Football.
Zamalek a été éliminé des quarts de finale de la Ligue des
champions d’Afrique après sa défaite 0-1 contre Dynamos (Zim),
dimanche à Harare.
Des Blancs décevants
Le rêve zamalkaoui d’atteindre les demi-finales de la Ligue
des champions d’Afrique a été brisé, dimanche, après la
défaite de l’équipe 0-1 contre Dynamos (Zim) à Harare, à
l’occasion de la dernière journée des quarts de finale de la
compétition africaine.
Zamalek était dans l’obligation de remporter cette rencontre
afin de décrocher le second ticket qualificatif du groupe A,
après qu’Ahli, l’autre représentant d’Egypte, avait réservé
le premier ticket dès la 4e journée.
Mais les joueurs de Zamalek n’étaient pas à la hauteur de
leur mission difficile. Ces derniers ont présenté une
performance assez médiocre de sorte que Abdel-Wahed
Al-Sayed, gardien de but de Zamalek, a même sauvé son équipe
d’une défaite humiliante. « Notre élimination ne représente
pas une grande surprise. Par contre, elle était attendue.
Notre situation dans le groupe était critique et c’était à
cause des nombreuses difficultés affrontées par l’équipe
tout au long de son parcours dans les quarts de finale de la
compétition », explique Reiner Hollmann, directeur technique
allemand de Zamalek.
C’est vrai que le cadre technique a affronté de nombreuses
difficultés à cause du nombre assez limité de joueurs
inscrits sur la liste africaine (22 dont trois gardiens de
buts). En outre, l’équipe a témoigné de nombreuses absences
pour cause de blessures et de suspensions, de sorte que
Zamalek ait dû disputer sa rencontre face à Ahli à
l’occasion de la 5e journée, avec 17 joueurs seulement.
Mais, il faut préciser que le niveau assez médiocre de la
majorité de joueurs et leur nonchalance était le plus grand
problème du cadre technique et qui explique les mauvais
résultats de l’équipe dans la compétition.
A commencer par la qualification très difficile aux quarts
de finale aux dépens de la formation ivoirienne Africa
Sport, grâce aux tirs au but 5-4, après une victoire de 2-0
au Caire et une défaite sur le même score à Abidjan. La
situation n’était pas meilleure aux quarts de finale. Au
cours des 6 rencontres, Zamalek n’a réalisé qu’une seule
victoire de 1-0 contre Dynamos au Caire à l’occasion de la
deuxième journée et a subi trois défaites, dont une
humiliante de 3-0 contre ASEC, et deux matchs nuls contre
Ahli 2-2 et ASEC 0-0. Le nul concédé face à ASEC au Caire
reflète le bas niveau des joueurs qui n’ont pas pu battre
une formation ivoirienne diminuée par l’exclusion de l’un de
ses joueurs à la 20e minute de la rencontre.
En conséquence, il était logique que Zamalek (5 fois
champions d’Afrique) termine à la dernière place dans le
groupe avec 5 points sur 6 rencontres.
Une place plus que décevante qui ne correspond pas au grand
palmarès du club. Mais elle reflète en même temps la
situation actuelle et réelle de l’équipe qui vit sur les
souvenirs de son histoire.
Suite à cette élimination, et comme d’habitude chez les
Blancs qui se présentent assez fragiles face aux crises, des
voix se sont élevées au sein du conseil administratif du
club réclamant le limogeage de Reiner Hollmann, directeur
technique de l’équipe et son cadre technique. Mamdouh Abbass,
président du club, a cependant refusé de prendre une
décision précipitée et a renouvelé sa confiance dans le
cadre technique de l’équipe sous prétexte d’assurer la
stabilité à l’équipe dans le championnat qui se présente
comme le seul objectif de Zamalek. Une sage décision, mais
reste que le cadre technique et les joueurs doivent être
maintenant à la hauteur de la confiance accordée par le
président du club.
Mohamad
Mosselhi