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 Semaine du 24 au 30 Septembre 2008, numéro 733

 

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Bourse. Quelques experts apportent à l’Hebdo leurs conseils sur l’attitude à adopter par les investisseurs en temps de crise boursière.

Patience et longueur de temps ...

Les particuliers réalisent plus de la moitié de la valeur des échanges boursiers quotidiens. C’est une particularité du marché égyptien. En période d’instabilité, ils préfèrent se retirer, ce qui accroît la baisse, et ils ne savent plus où mettre leur argent. C’est pourtant là le bon moment pour acheter. Car selon le rapport de l’institution de notation Global Financial Group, le ratio cours de l’action/bénéfice a atteint son plus bas niveau depuis 1 ans, et est donc attractif.

A ceux déjà détenteurs de portefeuilles, il est conseillé de les garder pendant au moins 6 mois. « Il ne faut pas avoir peur des chutes boursières et vendre dans la précipitation, à bas prix. Cela n’engendrera que davantage de baisse du CASE 30 », explique Ali Al-Tahri, président exécutif de Beltone Financials. Pour ceux qui veulent s’introduire en Bourse en période de turbulences, Yasser Al-Masri, directeur général chez Naïm Securities, exprime un enthousiasme tempéré. Il estime que les particuliers « doivent reporter leur achat jusqu’à ce que le Case 30 atteigne entre 7 600 et 7 900 points, c’est-à-dire le niveau enregistré avant la crise financière du lundi noir 15 septembre », juge-t-il. Et cela ne devrait pas tarder, car « d’une part, les sociétés interviendront bientôt pour soutenir leurs actions. D’autre part, le gouvernement incitera les grandes institutions à effectuer des vagues d’achat massives afin de soutenir le marché et de jouer le rôle du Market Maker ».

D’autres moyens existent pour réduire les risques. Comme le note Saleh Nasser, analyste technique chez CI Capital, certaines institutions financières effectuent des recherches approfondies et sont capables d’identifier les meilleures actions à acheter. « Les particuliers préfèrent d’habitude les grandes actions connues qui ont déjà enregistré de grands gains comme OT, OCI ou EFG-Hermès. Ces dernières sont très performantes, mais elles risquent aussi la chute suite à celle de leurs certificats de dépôts internationaux (GDR) échangés à la Bourse de Londres ». C’est pourquoi il conseille aux petits acheteurs les actions nationales, non cotées en Bourses étrangères, comme dans le secteur bancaire et les matières de construction. « Le temps n’est plus aux spéculations. Les particuliers ne pourront pas réaliser des gains en achetant des actions en petites quantités à prix très bas pour les revendre en journée plus chères », dit Mohamad Radwan, président du département des ventes étrangères auprès de la maison de courtage Pharos. C’est pourquoi, pour lui, seuls les investisseurs ayant la capacité d’investir à long terme sont invités à s’introduire en ce moment en Bourse : « La Bourse ne pourra pas se redresser avant au moins 6 mois. Ceux qui peuvent attendre feront d’énormes gains ».

Dahlia Réda et Névine Kamel

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