En bref
Cyclones
La communauté scientifique établit de plus en plus un lien
entre la fréquence et l’intensité des cyclones et le
réchauffement de la planète, comme l’indiquent plusieurs
recherches publiées récemment. La Nasa, l’agence spatiale
américaine, dont les satellites sont la principale source
d’informations sur le climat terrestre, note sur son site
Internet qu’en raison de la montée des températures à la
surface du globe, « un plus grand nombre d’ouragans et de
tempêtes tropicales pourraient se produire et être plus
violents ». La saison 2008 (juin/novembre) a été
particulièrement active dans l’Atlantique avec jusqu’à
présent neuf tempêtes tropicales, dont près de la moitié
sont devenues des ouragans, quand la vitesse des vents
atteint 120 km/h. Un accroissement de la température à la
surface des océans d’un degré Celsius « entraîne une
augmentation de 31 % de la fréquence des cyclones les plus
puissants (vents supérieurs à 183,6 km/h), qui passent de 13
à 17 par an », ont calculé des chercheurs des universités de
Floride et du Wisconsin.
Glaciers
Le volume de glace de l’Arctique pourrait atteindre cet été
son plus bas niveau jamais recensé, a souligné, la semaine
dernière, le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appelle
la communauté internationale à parvenir rapidement à un
nouvel accord sur la réduction des gaz à effet de serre. Des
observations sur l’étendue et l’épaisseur de la glace
indiquent un niveau historiquement bas pour la deuxième
année consécutive, confirmant ainsi une tendance «
catastrophique » qui pourrait menacer les ours polaires et
accélérer le réchauffement climatique, explique le WWF. « Si
l’on prend en compte la réduction de son épaisseur, il y a
probablement moins de glace globalement dans l’Arctique
cette année que n’importe quelle autre », depuis que l’on a
commencé à suivre l’état de la banquise par satellite en
1979, précise Martin Sommerkorn, du WWF.
Taxi solaire
Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a marqué la
semaine dernière son engagement en faveur des sources
d’énergie alternatives en se rendant sur son lieu de travail
à bord d’un « taxi solaire », un véhicule fonctionnant
exclusivement à l’énergie solaire. M. Ban a parcouru la
distance entre sa résidence officielle et le siège des
Nations-Unies en une dizaine de minutes, à travers les rues
de Manhattan, à New York. Ce taxi solaire, qui rappelle par
sa taille et sa forme les « smart cars » mais fonctionne sur
piles solaires, est l’œuvre d’un ingénieur suisse de 37 ans,
Louis Palmer. Ce dernier effectue depuis 2007 un tour du
monde au volant de son véhicule pour promouvoir les énergies
non polluantes. Il l’avait présenté à M. Ban en décembre à
Bali (Indonésie) lors de la dernière conférence mondiale sur
le réchauffement climatique.