Ils ont dit
« Accepter d’entamer un dialogue montre que tout est
susceptible d’être discuté, que tous les sujets peuvent être
abordés ».
Michel Sleimane, président libanais.
« Nous sommes satisfaits par la conférence de dialogue
national libanais tenue hier. Nous avons toujours appelé à
la réconciliation et à l’unité nationales au Liban, car il y
va de l’indépendance de ce pays ».
Walid Mouallem, chef de la diplomatie syrienne.
« J’espère qu’une solution sera trouvée et que le Hezbollah
deviendra un parti politique, car ce n’est pas possible
d’avoir deux armées dans un Etat ».
Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires
étrangères.
« Il est du devoir de l’Etat de protéger toutes les parties.
Mais l’Etat est-il en mesure de défendre réellement le Liban
? Il est évident que la réponse est négative ».
Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah.
« La reprise du dialogue est une mesure positive ».
Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe.
« Les milices sur le territoire libanais devraient rejoindre
la résistance, dans les limites de la stratégie nationale de
défense que nous allons établir, tant qu’elles préservent
les frontières du Liban».
Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre.
« La période à venir serait difficile à cause du dialogue
critique qui se tient, et les discussions menées par les
partis devraient donner naissance à une stratégie
intelligente pour confronter l’ennemi israélien et mettre la
puissance militaire du Hezbollah sous la supervision des
institutions ».
Walid Joumblatt, leader du PSP.
« Il n’y aura pas d’espoir tant que les armes du Hezbollah
ne seront pas remises à l’Etat ».
Le député Moustapha Allouche, issu du Courant du futur, le
parti de Saad Hariri.
« La résistance a d’ores et déjà donné un exemple de
stratégie de défense efficace, capable de protéger le Liban
et de lui garantir la victoire ».
Mohamad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah.
« La stratégie nationale de défense est une question qui
concerne le long terme. Ce serait une erreur de se
concentrer exclusivement sur cela ».
Oussama Safa, directeur du Centre libanais d’études
politiques.