Une crise qui dure
2005
14 février :
L’ancien premier ministre Rafic Hariri est tué dans un
attentat à Beyrouth ainsi que 22 personnes, dont le député
Bassel Fleyhane. L’opposition accuse les pouvoirs libanais
et syrien et exige le retrait des troupes syriennes.
17 février :
Début d’un sit-in quotidien de milliers de personnes
scandant des slogans anti-syriens.
28 février :
Démission du gouvernement de Omar Karamé.
8 mars : A l’appel des partis Hezbollah et Amal, plus de 400
000 personnes manifestent en faveur de la Syrie.
2 juin :
Assassinat du journaliste anti-syrien Samir Kassir.
21 juin :
Assassinat de Georges Haoui, ancien secrétaire général du
Parti communiste libanais.
26 avril :
Les derniers soldats syriens quittent le Liban.
29 mai/19 juin :
Législatives : l’opposition anti-syrienne remporte la
majorité.
19 juillet :
Fouad Siniora forme un gouvernement incluant des ministres
du Hezbollah pour la première fois de son histoire.
20 octobre :
La commission d’enquête de l’Onu sur l’assassinat de Hariri
met en cause la Syrie et le Liban.
11 novembre :
Echec des consultations sur la formation d’un gouvernement
d’union nationale, démission des cinq ministres.
12 décembre :
Assassinat du député anti-syrien Gebrane Tuéni. Le cabinet
Siniora réclame un tribunal international pour juger les
assassins de Hariri.
2006
12 juillet/14 août :
Guerre israélienne contre le Liban.
1er octobre :
Israël retire ses troupes du Sud-Liban, excepté Ghajar.
21
novembre :
Le
ministre de l’Industrie, Pierre Gemayel, est tué.
1er
décembre :
Début d’un rassemblement de l’opposition à Beyrouth.
2007
23-25
janvier :
Heurts
entre pro et anti-gouvernementaux qui ont fait sept morts.
20 mai :
L’armée
lance son attaque contre Fatah Al-Islam dans le camp de Nahr
Al-Bared.
10 juin
:
Création
du tribunal international.
13 juin
:
10 morts
dans un attentat, dont le député anti-syrien Walid Eido.
19
septembre :
Le
député anti-syrien Antoine Ghanem tué dans un attentat.
23
novembre :
Expiration à minuit du mandat du président Emile Lahoud.
Majorité et opposition échouent à élire son successeur.
2008
12
février :
Emad
Moughneyah, homme-clé du Hezbollah est tué à Damas dans
l’explosion d’une voiture piégée. Israël est pointé du
doigt.
4
février :
Marée
humaine dans le centre de Beyrouth à l’occasion des trois
ans de la mort de Hariri.
22 avril
:
18e
report de la séance parlementaire supposée élire un
président.
7 mai :
des
heurts opposent des partisans de la majorité à ceux de
l’opposition dans plusieurs quartiers de Beyrouth, à
l’occasion d’une grève générale sur des revendications
salariales.
8 mai :
Le chef
du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qualifie les récentes
décisions du gouvernement de mettre hors la loi le réseau de
télécommunications du mouvement et de limoger le responsable
de la sécurité de l’aéroport international de Beyrouth de «
déclaration de guerre ». De violents heurts éclatent à
Beyrouth faisant au moins sept morts.
14 mai :
Le
gouvernement de Fouad Siniora abroge les deux mesures prises
à l’encontre du Hezbollah, à la demande du chef de l’armée
le général Michel Sleimane.
21 mai :
Un accord est signé à Doha entre majorité et opposition. Le
général Michel Sleimane sera élu président « dans les 24h ».
Le Hezbollah obtient un droit de veto au sein du
gouvernement d’union nationale. L’opposition commence à
lever son campement de protestation dans le centre de
Beyrouth.
25 mai :
Le
Parlement vote l’élection de Sleimane à la tête du pays
après 6 mois de vacance présidentielle.
11
juillet :
Formation d’un gouvernement d’union nationale.
16
juillet :
Par
l’intermédiaire d’un médiateur allemand désigné par l’Onu,
échanges de prisonniers et de dépouilles mortelles entre
Israël et le Hezbollah.
Juillet-août :
Nouveaux affrontements meurtriers intercommunautaires à
Tripoli (nord).
12 août
:
Le
Parlement adopte la déclaration de politique générale du
gouvernement
13-14
août :
Etablissement de relations diplomatiques entre le Liban et
la Syrie. Les deux pays décident notamment d’ouvrir, pour la
première fois depuis leur indépendance dans les années 1940,
des ambassades dans leurs capitales respectives, de
réévaluer les accords bilatéraux conclus pendant les 29 ans
de présence militaire syrienne au Liban jusqu’en 2005 et de
lutter contre les activités illégales et la contrebande à
leurs frontières.
11
septembre :
Le
leader druze de l’opposition, Saleh Aridi, membre du Parti
démocratique, est tué dans l’explosion d’une voiture piégée
dans la région d’Aley au Sud-est de Beyrouth.
16
septembre :
Les
principaux dirigeants politiques ont entamé à Beyrouth un
dialogue national pour débattre de la question de l’armement
du Hezbollah, dans un climat de crainte de violences après
un nouvel attentat.