Al-Ahram Hebdo, Dossier | Ammar Khoury, « Le Hezbollah n’a pas changé et il est donc inacceptable qu’on change nous »
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 24 au 30 Septembre 2008, numéro 733

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Livres

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Dossier

Liban. Ammar Khoury, chef de la majorité au Parlement libanais, estime que le dialogue national libanais est rattaché au contexte régional.  

« Le Hezbollah n’a pas changé et il est donc inacceptable qu’on change nous » 

Al-Ahram Hebdo : Peut-on parler d’un début de réconciliation interlibanaise sur fond du dialogue national parrainé par le chef de l’Etat libanais ?

Ammar Khoury : On ne peut pas dire que l’entente a commencé. La scène actuelle au Liban est liée à la situation régionale parce que le Hezbollah porte le fardeau du dossier nucléaire iranien et n’a pas encore rejoint la phase d’apaisement avec les autres partis politiques. Il continue à glorifier le crime de Beyrouth qui a eu lieu le 7 mai, lorsque ses éléments ont attaqué la partie Est de la capitale et provoqué de graves dégâts.

— Pourquoi cette escalade de votre côté, alors qu’on parle d’arrangement entre Hassan Nasrallah et Saad Al-Hariri ? S’agit-il de répartition de rôle ou d’absence de coordination ?

— Ce n’est ni l’un ni l’autre. Nous représentons une attitude commune. Ce que je dis, c’est la réalité, car le Hezbollah n’a pas changé, il est donc inacceptable qu’on change nous et qu’on affiche des positions inexistantes. Notre destin, c’est la réconciliation. C’est pour cela que Hariri exige le désarmement du Hezbollah et la levée des photos et des affiches postées dans les rues. Il est important d’appeler les choses par leur nom.

— Pourquoi vous opposez-vous à l’élargissement du dialogue pour inclure d’autres personnalités jusqu’à présent mises à l’écart ?

— Elargir la table de négociations, c’est élargir les différends. Cela aura un impact négatif sur le dialogue. Nous ne sommes pas contre des personnalités données, mais nous exigeons la stabilité et la nécessité de ne pas renouveler les différends et les demandes. Je crois qu’il faudrait limiter les négociations aux armes du Hezbollah et ses rapports avec l’Etat.

— Cela voudrait-il dire que seul l’armement du Hezbollah est à l’ordre du jour du dialogue ?

— Il n’est pas supposé parvenir à un accord sur une stratégie de défense d’ici le 5 novembre. Mais la déclaration finale évoque juste le lancement de dialogue autour de cette question, qui exige sans aucun doute une étude détaillée.

— Quand Hassan Nasrallah et Saad Al-Hariri doivent-ils se rencontrer ?

— Il y a des mesures de sécurité qui détermineront le lieu et le moment d’une telle réunion. Comme l’a dit Hariri, les portes du palais de Qoreitem sont ouvertes pour des rencontres pareilles. Tôt ou tard, la réconciliation aura lieu, mais je ne dispose pas d’informations détaillées sur les conditions de mise au point de cette rencontre entre Hariri et Nasrallah. Evidemment, il y a de nombreux détails à étudier, surtout que l’idée n’est pas de se serrer les mains.

— Est-ce que l’accord du Doha a été appliqué dans son intégralité ?

— Certes, il y a une partie de l’accord qui n’a pas été appliquée jusqu’à présent. C’est la partie concernant la sécurité. Il faut trouver les moyens de garantir que les armes ne soient pas utilisées à l’intérieur une autre fois.

Propos recueillis par Maher Meqled

Retour au sommaire

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.