Al-Ahram Hebdo, Arts | A force de voix
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 Semaine du 24 au 30 Septembre 2008, numéro 733

 

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Arts

Musique Soufie. La troupe indonésienne d’A Cappella, Daï Al-Nada (ceux qui appellent au bien) fait depuis quelque temps son chemin sur les scènes du Caire. Profil.

A force de voix

Le nom de la troupe d’A Cappella, Daï Al-Nada, est basé sur un jeu de mot. « Al-Nada en arabe symbolise le bien, la pureté et en indonésien, le mot signifie une belle mélodie. J’ai voulu alors jouer avec les significations dans les deux langues », explique Akhyari.

Sans être accompagnés d’instruments, les sept membres de la troupe chantent en chœur, micros à la main, des mélodies et les chansons qui exaltent la miséricorde de Dieu, la vie du prophète Mohamad mêlant des airs occidentaux, etc. « A Cappella, ce style de chant sans instruments de musique est très répandu en Europe et en Occident. Mais au sein du monde arabe et musulman, ce n’est pas une forme populaire connue. Quant à chanter en arabe classique, il faut dire que ce n’est pas facile. Les mots sont phonétiquement différents aux techniques vocales d’A Cappella. Cela a nécessité beaucoup de travail et d’entraînement », souligne Nour Akhyari qui écrit et compose les chansons lui-même. Pour ce, il tâche de choisir un vocabulaire simple et clair et une mélodie assez courte, harmonieuse et facile à répéter. Parmi ces airs, on entend une chanson interprétée à la fois en arabe, anglais et indonésien. Daï Al-Nada vise à cibler un très large public arabe aussi bien qu’étranger sans jamais oublier sa culture d’origine.

La troupe fut créée d’abord en 2003 en Indonésie. Akhyari explique : « A cette époque, j’étais encore étudiant au cycle secondaire, mais j’éprouvais dès mon âge tendre un grand amour pour le chant religieux. J’ai pensé alors avec mes collègues fonder une troupe pour le chant religieux où seules les voix comptent. Après les études scolaires, les membres de la troupe se sont séparés. Je devrais continuer mes études à l’Université d’Al-Azhar en Egypte. J’ai donc pensé redonner vie à la troupe en ayant recours à des étudiants indonésiens d’Al-Azhar ».

Les concerts furent d’abord très limités, mais petit à petit la troupe a attiré un large public cairote. Les soirées ramadanesques animées par la troupe sont un succès. D’où la sortie de leur premier album en mars 2007 sous le titre Mali rab sewah (je n’ai qu’un Dieu). Jusqu’à la fin du mois du Ramadan, la troupe continue à animer des concerts dans différents centres culturels. Mais leur participation au festival Samaa constitue une expérience bien différente. « Ce festival nous a donné l’occasion de nous produire côte à côte avec d’autres chanteurs professionnels du religieux », estime Nour Akhyari.

Page réalisée par May Sélim

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