Al-Ahram Hebdo, Egypte | Césare Ragallini, « L’Italie est le deuxième partenaire de l’Egypte après les Etats-Unis »
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 7 au 13 novembre 2007, numéro 687

 

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Egypte

Diplomatie. Césare Ragallini, directeur général du département de la Méditerranée et du Moyen-Orient au ministère italien des Affaires étrangères, dernièrement en visite au Caire, évoque le prochain sommet égypto-italien.

« L’Italie est le deuxième partenaire de l’Egypte après les Etats-Unis »

Al-Ahram Hebdo : Quel est le bilan de votre visite ?

Cesare Ragallini : Je suis venu discuter l’agenda de visite du ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul-Gheit, en Italie qui commence ce mercredi et qui a pour objectif de préparer le sommet égypto-italien prévu en Italie début 2008 et qui regroupera le président Moubarak et le premier ministre italien Romano Prodi. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec des responsables égyptiens et d’échanger les vues sur certains dossiers de politique étrangère comme le Liban, la Syrie, l’Iran et l’Iraq. Il y a une convergence de vues entre l’Italie et l’Egypte sur ces questions.

Comment évaluez-vous les relations bilatérales entre l’Egypte et l’Italie ?

— L’Italie est le deuxième partenaire de l’Egypte après les Etats-Unis. L’Egypte est le pays le plus important dans le monde arabe pour Rome. L’Italie veut contribuer à résoudre les crises majeures de la région. Dans ce contexte, les concertations que nous avons avec l’Egypte ont une importance particulière. Elles visent à rétablir la stabilité dans la région. L’Italie tout comme l’Egypte œuvre en vue de résoudre la crise au Liban et au Darfour. Nous présentons au Darfour une assistance humanitaire et politique.

Parlons du sommet Egypte-Italie. Quel sera l’agenda de ce sommet ?

— Ce sommet est la preuve que les relations entre l’Egypte et l’Italie sont excellentes. Nous voulons développer ces relations et donner un caractère officiel aux consultations bilatérales sur les sujets d’ordre international et régional. Le sommet aura donc lieu à la fin du mois de janvier 2008. Le contentieux entre la Turquie et le PKK kurde inquiète la diplomatie italienne qui considère que c’est un problème qui s’est ajouté aux crises qui existent déjà en Iraq. L’Italie exige une réconciliation de toutes les factions iraqiennes. Nous pensons que la diversité ethnique et religieuse doit être une source de prospérité pour l’Iraq et non pas une cause de division. L’Iraq doit conserver son unité afin de jouer un rôle stabilisateur dans la région. La réconciliation doit être suivie par une révision de la Constitution et spécialement au niveau fédéral et non confédéral. C’est donc un dossier important. Et les consultations avec l’Egypte sur cette question sont importantes. Un autre sujet important est le projet d’union méditerranéenne lancé par le président français Nicolas Sarkozy. Là aussi, ce sera un important sujet de discussions entre l’Egypte et l’Italie. La formule 5+5, c’est-à-dire une coopération entre 5 pays de la rive sud méditerranéenne et 5 pays de la rive nord, a été proposée. Nous voulons que l’Egypte et la Grèce soient associés à cette formule qui serait donc 6+6 dans le cadre d’un plan rigoureusement institutionnalisé.

Aïcha Abdel-Ghaffar

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