Lundi, 14 octobre 2024

 Les articles de Samir Morcos

La république est l’expression de nos efforts incessants. Elle a toujours besoin de réaliser des exploits. La réalité française est l’oeuvre de notre effort commun pour devenir libres et pour nous améliorer. C’est cet effort qui doit nous propulser en avant.

« A défaut d’être le centre du monde — sauf peut-être durant l’Antiquité —, le Moyen-Orient n’a cessé d’être au coeur de son agenda », relève l’éminent politologue français Bertrand Badie dans son introduction analytique du rapport annuel « L’état du monde 2021 ».

Au fil des décennies s’est formée une base de connaissances liée à la cause palestinienne avec des ramifications réunies sous des titres tels que le conflit israélo-arabe, connaissez votre ennemi, Israël de l’intérieur, la personnalité israélienne, la guerre d’Octobre 1973, l’arme du pétrole, le processus de paix …

Lorsque nous évoquons le 50e anniversaire de la guerre d’Octobre, nous ne parlons pas d’un événement historique qui a eu lieu il y a des années, mais d’un acte historique dont les événements ont dépassé le temps avec les transformations radicales qu’il avait apportées aussi bien en Egypte qu’aux niveaux régional et mondial.

Si Rifaa Al-Tahtawi (1801-1873) a posé les assises morales et idéologiques de l’Etat national égyptien moderne, ce qui lui a valu le surnom de « fondateur », c’est l’élite de 1919 qui a établi la Constitution de 1923 et qui mérite d’être surnommée « l’élite qui a constitutionnalisé les luttes des Egyptiens » pendant plus d’un siècle, de 1805 à 1922, pour poser les assises de l’Etat national égyptien moderne.

Au cours du mois passé ont commencé les séances du Dialogue national. Il est convenu qu’y seront discutées plus de 100 questions divisées en 3 axes : politique, économique et socioculturel.

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