Mercredi, 09 octobre 2024

 Les articles de Rasha Hanafy

Le dernier roman en date de l’écrivaine et psychiatre Basma Abdel-Aziz, Aawam Al-Touta (les années du mûrier), étale plusieurs personnages, plus modestes les uns que les autres. Mais qui continuent tous à alimenter l’espoir.

Le roman de Nasser Iraq Al-Antikhana. Musée de Boulaq figure avec quatre autres fictions égyptiennes sur la longue liste du prestigieux prix littéraire du Booker arabe. L’écrivain y raconte une affaire de vol d’antiquités inspirée de la réalité.

Le roman de Doha Assi, Sabah 19 aghostos (le matin du 19 août), livre un témoignage sur l’effondrement de deux systèmes politiques, en Egypte et en ex-URSS. Son héroïne a vécu le putsch de Moscou en 1991 et la Révolution du 25 Janvier 2011.

Le nouveau roman de Reem Bassiouny, Al-Halawani … Solassiyet Al-Fatimiyine (le confiseur-pâtissier, trilogie des Fatimides), aborde le règne de ces califes qui se sont établis dans la ville du Caire et lui ont fait vivre de beaux jours, mais aussi beaucoup de revers.

Dans Aqfass Farigha (Des Cages vides), Fatma Qandil raconte l’histoire de sa famille, pour se débarrasser des souvenirs tristes et cruels.

En séparant le sacré de l’historique, le chercheur Magdi Guirguis aborde la biographie d’un dignitaire copte égyptien du XVIIIe siècle, dans son ouvrage Al-Moallem Ibrahim Gohari. Un débat autour du livre est prévu à l’IFAO, le 26 octobre à 17h, en présence de l’auteur et des historiens Nelly Hanna et Mohamad Afifi.

L’historien français Henry Laurens, spécialiste du monde arabe, passe en revue le concept des minorités et ses répercussions. L’universitaire a donné trois conférences à l’Institut Français d’Egypte, au Caire et à Alexandrie.

Le livre de l’historien et universitaire égyptien Khaled Fahmy, In Quest of Justice, Islamic Law and Forensic Medicine in Modern Egypt, vient d’être publié en arabe. L’auteur se sert de la médecine, pour évoquer la construction de l’Egypte moderne.

De nouvelles éditions de romans de Naguib Mahfouz suscitent une vive controverse en raison de leurs couvertures. Jugées superficielles pour les uns, contemporaines pour les autres, elles remettent sur le tapis la manière de gérer le legs de Mahfouz et l’état des lieux de l’industrie du livre.

Le roman Ayam Al-Chams Al-Mochreqa (jours du soleil levant), de Miral El-Tahawy, raconte la vie de migrants de différentes nationalités en quête d’une vie meilleure. Ceux-ci soulèvent des questions sur l’identité et l’exil.

Lauréat du Booker arabe en 2022, Khobz Ala Tawlat Al-Khal Milad (du pain sur la table de l’oncle Milad), le roman du Libyen Mohamed Al-Naas, dépeint la souffrance de l’individu face à la tyrannie de la société.

Le nouveau roman d’Ahmad Al-Fakharani, Bar Layalina, présente un microcosme du monde intellectuel égyptien, régi par le mensonge et les apparences trompeuses.

Le nouveau roman de Mansoura Ezzedine, Atlas Al-Khafä (atlas de l’invisibilité), est un voyage dans l’esprit d’un héros solitaire, retraité, qui rejette la réalité.

L’écrivain Alaa Khaled nous emmène comme toujours dans sa ville natale. Dans le roman Matahet Al-Iskandariya (le labyrinthe d’Alexandrie), il aborde ses transformations depuis l’époque nassérienne.

Les propos de l’écrivaine égyptienne Salwa Bakr, lors d’une émission télévisée, ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux et dans les cercles intellectuels. Elle a été accusée de porter atteinte à la religion et de nuire aux valeurs constantes de la société.

L’essai de Alaa Sabet, rédacteur en chef du quotidien Al-Ahram, revient sur la rumeur, un phénomène vieux comme le monde. Il fait le tour des rumeurs qui ont marqué l’histoire de l’Egypte et analyse leurs effets.

L’ouvrage Al-Qahira Al-Cinémaïya : Ane Al-Madina wal Hadassa ma Bayn Al-Soura wal Waqie (Le Caire cinématographique : la ville et la modernité, entre image et réalité) offre une série d’études effectuées esquissant l’évolution et les différents aspects du Caire.

Dans sa première oeuvre en arabe, l’universitaire et critique littéraire Samia Mehrez creuse dans la vie et l’oeuvre de son grand-père Ibrahim Nagui, considéré comme le père de la poésie romantique en Egypte.

La nouvelle édition de l’ouvrage de Khaled Mansour sur l’Afghanistan permet de mieux saisir les rivalités internes, les circonstances de la chute des Talibans en 2001 et celles de leur retour en 2021.

A l’occasion de sa participation à une série de rencontres tenues récemment à l’Université du Caire, Eve de Dampierre-Noiray, maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne, s’exprime sur ses interventions, son principal ouvrage et sa passion pour le dialecte égyptien. Entretien.

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