Samedi, 07 décembre 2024

 Les articles de Hicham Mourad

La tension monte dans la Corne de l’Afrique à la suite de l’accord conclu le 1er janvier entre l’Ethiopie, un pays enclavé, et le Somaliland, en vertu duquel ce dernier accorde à Addis-Abeba un accès maritime sur le golfe d’Aden, non loin du détroit de Bab El-Mandab, qui contrôle l’entrée sud de la mer Rouge.

Alors que l’armée israélienne a annoncé le 1er janvier qu’elle commençait à retirer plusieurs milliers de soldats de la bande de Gaza, dans ce qui constitue la réduction d’effectifs la plus importante depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre, un premier bilan des combats s’impose.

La campagne militaire israélienne à Gaza figure désormais parmi les plus meurtrières et les plus destructrices de l’Histoire de l’humanité.

Alors que la pression internationale monte sur Israël pour qu’il arrête sa guerre meurtrière contre la bande de Gaza, le président américain, Joe Biden, a signalé perdre patience face à la conduite de l’armée israélienne qui a mis en ruines l’enclave palestinienne.

Au moment où Israël a commencé la deuxième phase de son offensive terrestre dans le sud de la bande de Gaza, l’Institute for the Study of War (ISW), un centre de recherche américain, a publié le 3 décembre un rapport sur l’évolution de la stratégie militaire du Hamas.

Israël est encore loin d’avoir réalisé les objectifs de sa guerre contre le Hamas malgré l’accord de libération de 50 otages israéliens.

Un groupe d’experts de l’Onu a annoncé, jeudi 16 novembre, qu’il y avait « des preuves d’une incitation croissante au génocide » contre le peuple palestinien de la part d’Israël. La veille, un groupe d’avocats représentant des victimes palestiniennes des attaques israéliennes contre Gaza a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale, arguant que les actions d’Israël constituent un crime de génocide.

Alors que tous les regards sont tournés vers les atrocités que subissent les Palestiniens à Gaza, les Soudanais font eux aussi face à l’une des pires crises humanitaires en raison de la guerre opposant, depuis avril, l’armée à la milice des Forces de Soutien Rapide (FSR).

Les Etats-Unis tentent, sans convaincre, de prendre une position plus équilibrée sur la guerre meurtrière que mène Israël contre la bande de Gaza.

Au moment où le président américain, Joe Biden, se rendait en Israël pour afficher son ferme soutien au pays, le président russe, Vladimir Poutine, était en Chine, où il a affiché leur communauté de vues sur l’escalade de la violence au Proche-Orient.

L’offensive sans précédent du 7 octobre menée par le mouvement palestinien Hamas contre Israël constitue sans doute un tournant dans le conflit du Proche-Orient.

Le fonds souverain ADQ, des Emirats Arabes Unis (EAU), serait en pourparler avec la Turquie pour construire un chemin de fer sur le Bosphore à Istanbul.

En début d’après-midi du samedi 6 octobre 1973, le jour le plus saint du calendrier juif, les armées d’Egypte et de Syrie ont lancé une attaque surprise coordonnée contre Israël, déclenchant la guerre la plus dévastatrice que l’Etat hébreu ait jamais connue au cours de son existence.

Washington envisage de conclure des traités de défense avec l’Arabie saoudite et Israël en vue de les pousser à faire les concessions nécessaires pour une normalisation de leurs relations.

Au terme du sommet du G20, le président américain, Joe Biden, et le premier ministre indien, Narendra Modi, ont solennellement annoncé, le 9 septembre, le lancement du Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC).

La réconciliation entre la Syrie et la Turquie est en lambeaux.

A peine un mois après que l’armée au Niger avait renversé le président, son homologue au Gabon a pris le pouvoir le 30 août, portant à neuf le nombre de coups d’Etat militaires en Afrique subsaharienne depuis 2020.

Le groupe des BRICS (Chine, Russie, Inde, Brésil et Afrique du Sud) a accepté le 24 août l’adhésion de six nouveaux pays : l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis (EAU), l’Iran, l’Argentine et l’Ethiopie, dans le but de restructurer un ordre mondial qu’il considère dépassé, ne reflétant pas l’existence de puissances émergentes.

La capitale libyenne a retrouvé le calme le 16 août après avoir subi les pires affrontements armés en un an, faisant 55 morts et 146 blessés.

Alors que les Etats-Unis ont mis le cap sur la région de l’Indo-Pacifique et, de ce fait, se sont progressivement désengagés du Moyen-Orient, la Chine est devenue un acteur incontournable dans ce dernier, remodelant la dynamique régionale grâce à son implication accrue. Les

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