Jeudi, 05 décembre 2024

 Les articles de Mohamed Al-Said Idriss

Après l’attaque aérienne israélienne contre l’Iran le 26 octobre, on pourrait croire qu’Israël a définitivement établi la structure du système de sécurité régionale du Moyen-Orient en sa faveur.

Dans des circonstances difficiles et exceptionnelles, le peuple iranien et le régime islamique au pouvoir ont été contraints d’entrer dans un processus électoral pour choisir un nouveau président après le décès d’Ebrahim Raïssi dans un mystérieux accident d’avion le 19 mai.

Quelques jours avant l’agression israélienne contre le consulat de l’Iran à Damas, qui a fait sept morts dans les rangs des militaires iraniens, l’éminent éditorialiste du New York Times et ami loyal d’Israël et de son premier ministre, Benyamin Netanyahu, Thomas Friedman, a rédigé un article important analysant les séquelles de la guerre d’extermination menée par Israël contre le peuple palestinien.

Certains analystes se sont précipités pour qualifier la tension apparente dans les relations entre l’Administration de Joe Biden et le chef du gouvernement d’Israël d’un revers dans les rapports des deux alliés.

Quelques semaines avant le déluge d’Al-Aqsa, Benyamin Netanyahu a présenté devant l’Assemblée générale des Nations-Unies une carte de ce qu’il a appelé le nouveau Moyen-Orient.

Des dangers et des défis sont ressentis dans le monde entier à cause de l’implication des Etats-Unis dans des combats prolongés, en plus du grand nombre de bases et d’arsenaux américains répandus de part et d’autre dans le monde.

La relation entre l’Occident et sa civilisation et l’Orient et son ancienne civilisation était en principe une relation de conflit, que ce soit durant la première phase coloniale franco-britannique ou la seconde phase moderne, dirigée par les Etats-Unis.

Israël n’a jamais été une « démocratie » au sens propre du terme connu dans les pays occidentaux qui ont inventé cette idéologie politique.

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