Le lynchage sauvage du fils d’un membre du Parti Liberté et justice confirme la recrudescence d’actes de vengeances collectives. Le vide sécuritaire est en grande partie responsable de cette nouvelle forme de violence.
Stupeur, crainte et détresse : l’ambiance est au noir dans les églises coptes du pays. Après les violences de Khoussous et de Abbassiya, les fidèles encore sous le choc se demandent comment réagir. Les plus âgés prient alors que les plus jeunes sont décidés à faire valoir leurs droits.
Les élections générales auront lieu le 11 mai prochain, un scrutin historique car le gouvernement civil vient d’achever une législature complète pour la première fois dans ce pays confronté à une grave insécurité.
Suite aux menaces du président Mohamad Morsi à l’encontre de ses opposants, le procureur général a émis des mandats d’arrêts contre un nombre d’activistes accusés d’incitation à la violence. L’indignation est à son comble.
Tombé dans l’oubli pendant des décennies, le palais Qasdoghli devrait bientôt être restauré. Deux incendies ont détruit ses murs et son mobilier a été volé dans la foulée des violences place Tahrir. Le travail s’annonce colossal.
La manifestation devant le siège des Frères musulmans à Moqattam en ce « Vendredi pour restaurer la dignité » s’est transformée en bataille rangée. Bilan : plus de 200 blessés. Reportage.
La reprise de la violence ces derniers jours place le pays en proie à une nouvelle crise liée aux élections législatives fixées au 12 mai.
Accusés de mener des actes de violence et de sabotage, ces fervents supporters de football ne sont pourtant pas des hors-la-loi. Ils défendent des principes comme la justice et le dévouement.
Motivées par l’affaire des Ultras à Port-Saïd ou par un sentiment de marginalisation partagé par d’autres villes longeant le Canal de Suez, elles trouvent d’autres prétextes pour éclater au Caire, dans le Delta ou ailleurs. Bilan de la semaine, 7 morts et des centaines de blessés.
Depuis la révolution, les mineurs sont fréquemment la cible d’exactions policières. Détenus illégalement, torturés ou exploités, ils restent sans défense face aux crimes dont ils sont victimes.
Les efforts s’intensifient pour trouver un dénouement à la crise politique entre les islamistes au pouvoir et l'opposition. Pourtant, les manifestations et la violence se poursuivent. Etat des lieux.
Le pays a célébré cette semaine le deuxième anniversaire de la révolte populaire qui a renversé le régime de Kadhafi. Aucun incident n’est venu troubler les manifestations malgré des craintes sur un possible regain de violences.
Depuis le 25 janvier 2013, ils recourent à la violence parfois pour faire pression sur le pouvoir, ou tout simplement pour crier leur rage face à l’injustice et l’impunité. Ce changement dans l’action révolutionnaire ne fait pas l’unanimité.
A genoux sous le régime de Moubarak, les libertés individuelles restent précaires sous Morsi. Arrestations violentes, intimidations, tortures et limogeages arbitraires n'ont jamais cessé.
Scènes d’affrontements avec la police, violences à l’égard d’activistes, suivies de leur mort, et entêtement du régime à rester inflexible sur sa façon de gouverner...Les événements de ces derniers jours sont bien loin des attentes post-révolutionnaires et l’avenir du pays apparaît d’autant plus bouché.