En visite en Israël et dans les territoires occupés, John Kerry a mollement cherché à mettre fin aux violences, ne faisant pression que sur le côté palestinien. Israël bénéficie toujours d’une impunité totale face à ses crimes.
L'accord potentiel entre l'Iran et le groupe 5+1 inquiète les alliés de Washington au Proche-Orient.
Israël maintient la bande de Gaza sous des pilonnages intensifs depuis dimanche dernier et poursuit ses éliminations des membres du Hamas.
Pour Nemr Hamad, cadre du Fatah et conseiller du président palestinien, Tel-Aviv cherche par tous les moyens à saboter la réconciliation entre le Fatah et le Hamas. Un but qui serait, selon lui, à l’origine des violences de la semaine dernière.
L'accord de réconciliation signé à Gaza par le Hamas et le Fatah pourrait donner plus de poids aux négociations israélo-palestiniennes. De son côté, Tel-Aviv continue de bloquer, par tous les moyens, toute avancée vers la paix.
Le 29 avril prend fin le délai de 9 mois accordé lors de la reprise des négociations israélo-palestiniennes. Washington redouble ses efforts pour tenter de sauver le processus de paix, bloqué suite au revirement israélien et aux menaces de Tel-Aviv.
Les deux principaux alliés de Washington au Moyen-Orient, Tel-Aviv et Riyad, s'inquiètent, chacun pour ses propres raisons, de l'accord sur le nucléaire iranien.
Les espoirs suscités par Barack Obama au début de son premier mandat sur un arrêt de la colonisation israélienne sont partis en fumée. Rien ne semble pouvoir empêcher Tel-Aviv de violer le droit international et de s'étendre toujours plus sur les Territoires palestiniens.
Le réchauffement des relations américano-israéliennes était en tête des priorités du président américain en visite dans la région. La Palestine et le processus de paix ont été quasiment ignorés lors des diverses rencontres.
Amorçant un virage à droite, le nouveau gouvernement de Netanyahu semble peu propice à faire avancer le processus de paix. La visite de Barack Obama cette semaine wà Tel-Aviv s’annonce déjà comme un échec.
Lors de sa visite en Turquie, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a dénoncé les propos du premier ministre turc désignant le sionisme comme un crime contre l’humanité. Il a exhorté Ankara et Tel-Aviv à la réconciliation.
Morsi s'est peu démarqué de son prédécesseur en politique étrangère. Même si des visites symboliques ont été organisées en Iran, au Soudan et en Algérie, les pierres angulaires restent Washington et Tel-Aviv.
Adel Soliman, directeur du Centre d'étude des perspectives d'avenir, estime que l'Egypte est dans une situation délicate, tiraillée entre son opinion publique et le désir de garder de bonnes relations avec Tel-Aviv et Washington.
Washington et Téhéran montrent des signes ouvrant la voie à une possible issue diplomatique. Pourtant le risque d’une attaque israélienne n’a jamais été aussi fort et il est peu probable que Tel-Aviv intervienne sans soutien américain.
La probabilité d’une attaque américano-israélienne augmente sous couvert d’exercices militaires conjoints entre les deux pays. Tel-Aviv se montre de plus en plus vindicative avec l’approche des élections aux Etats-Unis.