L'Administration américaine tente vainement d'inciter les Russes à faire preuve de bonne volonté et de renoncer à la solution militaire en Syrie. L'option diplomatique s'éloigne cependant de plus en plus.
Cette fois, c’est une offensive artistique que Moscou a lancée. Le théâtre Mariinsky a organisé un concert surprise jeudi dernier dans l’amphithéâtre de la cité antique de Palmyre, dans le centre de la Syrie, reprise voici un peu plus d’un mois aux djihadistes du groupe Etat Islamique (EI) grâce à l’appui aérien russe.
Appuyées par leurs alliés russes et américains, les forces gouvernementales de Syrie et d'Iraq avancent pour prendre les villes occupées par l'Etat islamique.
Fort de sa victoire militaire contre l'Etat islamique, notamment à Palmyre, le régime syrien ne semble pas prêt à des concessions sur les questions de fond. Américains et Russes se trouvent obligés à user de leur influence pour que le processus de Genève aboutisse.
Jerôme Bonnafont, directeur d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère Français des Affaires étrangères et du Développement international, fournit son analyse de la crise syrienne. Il évoque l’échec des négociations de Genève, l’intervention militaire russe et l’avenir de Bachar Al-Assad.
Les relations entre la Russie et la Turquie se détériorent après l'interdiction d'un vol d'observation russe, du 1er au 5 février, dans l'espace aérien turc proche de la Syrie.
La coopération économique entre l'Egypte et la Russie prend un nouvel élan, après une période de froid due au crash de l'avion russe dans le Sinaï en octobre dernier. Plusieurs mémorandums d'entente viennent d'être conclus.
L'émergence de l'Iran en tant que superpuissance régionale semble une évidence indéniable avec la levée des sanctions internationales et le retour de son allié russe au Moyen-Orient. Pourtant, les tensions avec Riyad peuvent menacer cette ambition.
2016 devrait témoigner de la montée en puissance de l’Iran. Deux facteurs y contribuent : la levée des sanctions dès janvier, en vertu de l’accord sur le nucléaire, et le retour de son allié russe sur la scène moyen-orientale.
Après deux mois de suspension, le gouvernement vient de relancer sa campagne de promotion touristique qui avait été interrompue en raison du crash de l'avion russe dans le Sinaï.
Les Russes sont d'abord venus à Hurghada comme touristes. Charmés par le climat et le cadre de vie, ils ont ensuite décidé de s'y installer. Ils seraient aujourd'hui 30 000 à mener leurs affaires diverses dans la ville. Rencontres.
Dr Norhan Al-Cheikh, professeure de sciences politiques à l’Université du Caire et spécialiste de la Russie, évoque la crise turco-russe et ses incidences sur la lutte anti-EI.
Suite au crash du chasseur russe, abattu en plein vol à la frontière syrienne par la Turquie, Ankara fait face à une vague d’accusations virulentes sur sa relation avec Daech.
Les initiatives lancées pour soutenir le secteur de tourisme en Egypte se multiplient suite au crash de l'avion russe dans le Sinaï.
Le crash de l'Airbus russe la semaine dernière dans le Sinaï se politise. Tandis que les Occidentaux privilégient la thèse d’un attentat, l’Egypte insiste sur l’absence de preuves et accuse ces derniers de préempter l’enquête.