Le dialogue organisé par le président Morsi sur les prochaines législatives a donné lieu à 7 recommandations. Une large partie de l'opposition a boycotté l'invitation.
En recevant le ministre de la Défense, Mohamad Morsi a souhaité mettre un terme aux rumeurs sur une crise entre le régime et l’armée. Celleci affirme vouloir rester au-dessus des différends politiques tout en se plaçant en dernier rempart face à un éventuel effondrement de l’Etat.
Depuis l’arrivée du président Morsi à la tête du pays, les Frères cherchent à placer leurs membres dans les postes-clés. La confrérie parle d’un « droit légitime ».
Après la rencontre de Mohamad Morsi avec 120 hommes d’affaires, des doutes émergent sur un possible retour des collusions illégales entre le régime et les investisseurs.
Les manifestants abandonnent le palais présidentiel d’Ittihadiya, à Héliopolis, pour exprimer leur colère non loin, devant le palais d’Al-Qobba. Les adversaires de Morsi s’y réunissent pour protester contre les mesures à venir qu’ils estiment « moubarakiennes ».
Plusieurs ONG ont tenu une réunion avec des représentants de l’Union européenne et du Département d’Etat américain pour discuter de cette question sous le régime du président Morsi.
Morsi s'est peu démarqué de son prédécesseur en politique étrangère. Même si des visites symboliques ont été organisées en Iran, au Soudan et en Algérie, les pierres angulaires restent Washington et Tel-Aviv.
Hassan Nafea, politologue, affirme qu’aucune comparaison n’est valable entre le régime de Moubarak et celui de Morsi, tant que le contexte et l’expérience de chacun sont différents.
A genoux sous le régime de Moubarak, les libertés individuelles restent précaires sous Morsi. Arrestations violentes, intimidations, tortures et limogeages arbitraires n'ont jamais cessé.
Les politiques économiques de Morsi ressemblent à celles de Moubarak. Les inégalités sont croissantes, alors que l'éducation et la santé sont sacrifiées au profit du secteur privé.
Scènes d’affrontements avec la police, violences à l’égard d’activistes, suivies de leur mort, et entêtement du régime à rester inflexible sur sa façon de gouverner...Les événements de ces derniers jours sont bien loin des attentes post-révolutionnaires et l’avenir du pays apparaît d’autant plus bouché.
Alors que l’Egypte vivait de profonds troubles politiques, la visite la semaine dernière à Berlin du président Morsi a fait long feu quant à ses objectifs économiques.
Le politologue Ezzeddine Choukry estime que le président Morsi doit faire des concessions pour empêcher les recrudescences de violence dans la rue égyptienne.
Les violences prennent une ampleur inquiétante dans le pays avec, en toile de fond, le deuxième anniversaire de la révolution du 25 janvier. En réaction, le président Morsi opte pour la solution sécuritaire tandis que son appel au dialogue est rejeté par l’opposition.
Selon le politologue Moustapha Kamel Al-Sayed, l’escalade de la violence en Egypte résulte de la politique de sourde-oreille adoptée par le régime de Morsi, trop occupé à protéger son pouvoir.
Bahgouri, Ahmad Morsi et Hassan Abdel-Fattah : focus sur trois grandes toiles peintes par trois grands noms de la peinture égyptienne. A ne pas rater !
Depuis la chute de Moubarak, les Egyptiens ne sont plus unis face au régime. Entre pro et anti-Morsi, le pays abrite aujourd’hui des courants contradictoires, possédant
chacun sa propre vision de l’après-révolution.