A l’approche des manifestations du 30 juin, l’opposition s'attelle à peaufiner les scénarios de la phase de transition « après le départ » du président Morsi.
Un an après son accession au pouvoir, Morsi a multiplié les divisions dans la société égyptienne. Ses détracteurs dessinent un sombre tableau de ses accomplissements.
Selon les autorités, laugmentation des rendements en or jaune figure en tête des réalisations du président Morsi. Mais les experts et les agriculteurs restent dubitatifs quant à ce constat.
Suite à de fortes pressions, Adel Assaad Al-Khayat, le gouverneur de Louqsor, a présenté sa démission une semaine après avoir été nommé par Morsi. Il n’avait même pas réussi à franchir le seuil de son bureau.
Le 30 juin pourrait rassembler de nombreux opposants au régime en place suite à la campagne Tamarrod (rébellion). Les Frères musulmans annoncent que l’année de pouvoir écoulée a connu de nombreuses réalisations. Mais pour l’opposition, le président Morsi a trahi des idéaux de la révolution.
Depuis l’arrivée de Mohamad Morsi à la présidence de la République, les Egyptiens protestent. Retour sur les actes de protestation les plus originaux.
L’ambassadrice américaine au Caire Anne Patterson s’est attiré les foudres de l'opposition suite à un discours où elle a affiché le soutien américain au régime du président Mohamad Morsi.
Après un an d'exercice du pouvoir, le bilan du président Morsi divise. Certains considèrent cette durée trop courte pour se prouver. D'autres estiment sans détour qu'en raison de ses manquements, le président ne peut pas rester en place.
Que va-t-il se passer le 30 juin ? C’est comme si on assistait à un rendez-vous pour un duel à l’épée. L’heure est aux surenchères et les analystes tentent vainement des réflexions à froid.
Les risques de dérapages violents se profilent à l’approche des manifestations géantes prévues le 30 juin. Un face-à-face potentiellement dangereux est à prévoir entre opposants et partisans au président Morsi.
Les artistes et les intellectuels ne cèdent pas. Remontés contre le nouveau ministre de la Culture, ils viennent de donner une autre dimension à la contestation en s'attaquant directement à Mohamad Morsi. Malgré quelques dissensions, ils sont désormais très largement soutenus.
Dans un discours aux accents patriotiques, le président Morsi a appelé les Egyptiens à s’unir face au défi que représente le projet du barrage éthiopien sur le Nil. Le ton ferme n’empêche toutefois pas les démarches diplomatiques.
Suite aux critiques provoquées par la rencontre entre Amr Moussa et Khaïrat Al-Chater, le Front National du Salut (FNS) affiche son unité. La principale coalition de l'opposition resserre les rangs avant les manifestations prévues pour fin juin.
Le président Morsi a effectué son deuxième voyage en Ethiopie depuis son élection, pour participer au sommet africain à Addis-Abeba. Mais il est encore trop tôt pour parler d'un retour égyptien sur la scène africaine.
Ex-général de l’armée et directeur du Centre Al-Gomhouriya pour les études politiques et sécuritaires, Sameh Seif Al-Yazal estime qu’il revient au président de prendre une décision rapide. Pour lui, il ne faut pas céder aux demandes des terroristes qui ont enlevé les policiers.