Après divers appels égyptiens, l'Unesco dénonce les attaques contre le patrimoine et les sites historiques du pays commises à la suite de l'évacuation violente des sit-in pro-Morsi.
Pourchassés sous le régime de Moubarak, les Frères musulmans sont de nouveau dans le collimateur. Depuis le renversement, le 3 juillet, de Mohamad Morsi, c'est la chasse aux Frères, accusés de mettre le pays à feu et à sang.
Depuis l'instauration du couvre-feu, décrété après l’assaut contre les pro-Morsi, la ville du Caire, d’ordinaire très tumultueuse, est réduite à un silence pesant.
L’évacuation par la force des places de Rabea Al-Adawiya, à Madinet Nasr, et d’Al-Nahda, à Guiza, après 48 jours de sit-in des pro-Morsi, a provoqué des réactions divergentes en chaîne dans la population. Reportage.
Depuis la chute de Morsi, les attaques se multiplient contre les citoyens et les installations coptes. Rappel des incidents.
Les chrétiens d'Egypte paient le prix de leur choix politique en faveur de la chute de Morsi. Depuis le 30 juin, ils sont pris pour cible, tandis que le gouvernement ne semble pas apte à les protéger.
Ammar Ali Hassan, chercheur en sociologie politique, approuve le fait de qualifier les actions des Frères musulmans de « terroristes ». Bien qu’il ne dénonce pas l’arrestation de Mohamad Morsi, il se dit opposé à tout traitement particulier sortant du cadre de la loi.
La justice égyptienne a ordonné cette semaine la mise en détention préventive du président destitué Mohamad Morsi. Une mesure critiquée par les organismes des droits de l'homme, mais justifiée par certains politiques.
A Rabea Al-Adawiya, dans le quartier de Madinet Nasr, le sit-in des pro-Morsi se poursuit. Le voisinage se plaint du bruit et des nuisances engendrées par ce « rassemblement sauvage ».
Chaque jour, des rues sont barrées, que ce soit par la police par ou les partisans de Morsi en colère, ne faisant qu'empirer le problème des embouteillages dans la capitale.
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a envoyé une mission d’information en Egypte pour « prendre la meilleure décision » après le renversement du président Morsi.
L'alliance conclue entre les Etats-Unis et les Frères musulmans après la chute de Moubarak en 2011 s'est effondrée avec la destitution de Morsi. Washington et la confrérie ont toujours entretenu des relations basées sur la méfiance et la recherche d'intérêts.
Le débat s’est enflammé cette semaine autour du sort et du lieu de détention de l’ex-président Mohamad Morsi. La rumeur prend le dessus sur l’information.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil Fahmi, a défini cette semaine les grandes lignes de la diplomatie égyptienne, avec comme priorité les pays ayant dénoncé le renversement de Morsi.
Face aux appels à la violence et au martyr lancés par des partisans de Mohamad Morsi, Al-Azhar fait figure de contrepoids modéré à même de renouveler le discours religieux.
Les partisans de Morsi n’abdiquent pas. Réunis sur la place Rabea Al-Adawiya à Madinet Nasr, ils se disent prêts à défendre coûte que coûte la légitimité du président déchu dont ils réclament le retour. Reportage.
Achraf Al-Araby, nouveau ministre de la Planification, était déjà à ce poste avant d’être démis de ses fonctions par Mohamad Morsi il y a deux mois. Il veut préparer le terrain aux investissements privés et favoriser l’éducation à travers une réorganisation des subventions.
Après la chute de Mohamad Morsi, le Front National du Salut (FNS) est à la recherche d'un nouveau rôle dans la phase transitoire. Certains réclament sa dissolution.