Face à la menace djihadiste et au trafic d'armes florissant, l'Egypte multiplie les initiatives pour éviter les répercussions de la crise libyenne. Les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye étaient cette semaine au Caire.
Entre conflit militaire et politique, la situation en Libye se détériore toujours plus. Aucun progrès ne se profile à l’horizon.
Le nouvel émissaire onusien en Libye doit se rendre sur place dans les jours à venir, alors que la polémique sur une éventuelle intervention étrangère fait rage.
En Libye, le nouveau Parlement est entré en fonction alors que le pays est ravagé par des combats meurtriers à Tripoli et à Benghazi, villes prise à l'étau de milices rivales dans des luttes politiques entre nationalistes et islamistes.
En raison des combats en Libye, des centaines de ressortissants égyptiens ont été rapatriés cette semaine au Caire, via les frontières tunisiennes. Des milliers d'autres attendent d’être évacués.
L'attentat de Farafra, qui a fait 22 morts et 4 blessés, a choqué par son ampleur et sa violence. Pourchassés dans le Sinaï, certains groupes terroristes opèrent désormais à partir du désert libyen.
Une délégation de parlementaires français a achevé cette semaine une visite de quatre jours en Egypte, au cours de laquelle elle s’est entretenue avec le président Abdel-Fattah Al-Sissi et des officiels et des représentants de la société civile.
Les élections législatives anticipées libyennes se tiennent ce mercredi dans un climat de violences, d'anarchie institutionnelle et de tiraillements politiques.
Des informations circulent sur une présence militaire algérienne dans l'ouest libyen. Les déclarations officielles restent floues, mais Alger ne nie pas son inquiétude face à la menace terroriste.
Avec un Parlement divisé, deux gouvernements rivaux, une escalade des violences dans l’Est, la Libye vit sa plus grave crise depuis la chute de Kadhafi.
Alors que le Parlement libyen a accordé sa confiance au gouvernement d'Ahmed Miitig, le général Haftar rallie de nouveaux soutiens dans son offensive anti-islamiste.
Tentative de coup d’Etat à Tripoli, offensive contre les islamistes à l’est menée unilatéralement par un général à la retraite. La Libye n’a jamais connu un tel chaos.
Le Congrès Général National (CGN, Parlement) a finalement ratifié lundi la nomination d’Ahmed Miitig comme premier ministre, par une décision signée par son président, au lendemain d’un vote chaotique.
7 candidats se présentent au poste vacant de premier ministre en Libye. Un choix qui sera difficilement tranché par le Parlement en proie à de profonds désaccords entre députés.