Alors que les voisins africains et arabes de la Libye s'activent tant bien que mal pour trouver une issue à la crise libyenne, l'entrée en jeu de Moscou risque de changer la donne.
Le président Abdel-Fattah Al-Sissi a reçu, jeudi dernier, le premier ministre libyen Fayez Al-Serraj. Des entretiens centrés sur la situation actuelle en Libye.
L'année 2016 s'est achevée sur trois événements majeurs dans les lignes de front au Monde arabe : la reprise d'Alep en Syrie, la libération de Syrte des mains de l'EI en Libye, et un changement d'équilibre au Yémen. De quoi donner lieu à des prévisions autant floues que complexes.
Un an après la signature de l'accord interlibyen parrainé par l'Onu, censé trouver une issue à la crise libyenne, la Libye est toujours divisée.
La reprise de Syrte par les forces libyennes met fin à l'un des maux majeurs dont souffre la Libye. D'importants défis persistent cependant.
Fervent défenseur de Haftar, acerbe critique du GNA et du rôle international en Libye, le porte-parole du parlement libyen de Tobrouk, Abdallah Belheiq, donne son point de vue sur la situation en Libye.
Ramzy Roumeh, ancien conseiller auprès de l’armée libyenne sur la guerre contre Daech.
Avec une stratégie basée sur le repli vers d'autres régions, la défaite annoncée de l'EI à Syrte présente une menace non négligeable aux voisins de la Libye.
La prise, par le général Haftar, de quatre terminaux du Croissant pétrolier au nord-est du pays entre Benghazi et Syrte, accentue les divisions et complique davantage la situation en Libye.