Majd Niazy, présidente du parti Souriya Al-Watan (opposition de l’intérieur), explique les raisons de son scepticisme quant aux résultats des négociations d’Astana sur la Syrie.
En l'absence des deux principales parties prenantes, à savoir les Palestiniens et les Israéliens, une réunion internationale sur le processus de paix s'est tenue dimanche dernier à Paris. Elle n'a donné lieu à rien de concret.
Malgré la tenue de plusieurs réunions entre le premier ministre et différents dirigeants de partis politiques et l'appel pressant du roi du Maroc, Mohamed VI, pour la formation rapide d'un gouvernement, la situation est loin d'être débloquée.
Les forces de Bachar Al-Assad sont sur le point de récupérer la totalité de la ville d'Alep, un succès notable pour le régime toutefois toujours en proie à la présence de Daech dans le pays.
Le bras de fer entre la Russie et l'Occident a pris de nouvelles proportions suite à la reprise des bombardements intensifs d'Alep par Damas et Moscou, éloignant davantage tout espoir de règlement de la crise syrienne.
La trêve en Syrie s'est achevée sans espoir d'être reconduite. Américains et Russes haussent le ton et s'accusent mutuellement d'être responsables de son échec.
La bataille d'Alep continue de faire rage, chacune des parties tentant d'imposer sa suprématie sur le terrain au moment où la diplomatie piétine.