La Cour d’assises de Minya a condamné à mort lundi 529 militants pro-Morsi accusés de terrorisme et d’implication dans des actes de violence. Un verdict qui sonne comme un coup de tonnerre.
Sami Abou-Zohri, porte-parole du Hamas à Gaza, estime que la récente décision de la justice égyptienne à l’encontre de son mouvement provoquera la mise à l’écart de l’Egypte en tant que pivot dans la cause palestinienne.
Pour les civils comme pour les officiers, il est désormais possible de faire appel d’un verdict émis par la justice militaire. Si cette mesure est considérée comme « positive », les organismes des droits de l’homme continuent de demander la fin de ce système.
La condamnation de 14 militantes islamistes à des peines de prison strictes pour rassemblement illégal et détérioration de biens publics indigne la classe politique. Elles pourraient être graciées par le chef de l'Etat.
La Haute Cour administrative a décidé le retour de la société Al-Nil pour l’égrenage du coton au secteur public, après sa privatisation en 1997. Mais l’application de ce verdict controversé pose de sérieux problèmes.
Al-Jazeera Mubasher Misr vit des moments difficiles. En plus des difficultés techniques liées à la rupture des programmes et à la fermeture de ses locaux au Caire suite au verdict du tribunal administratif, l’équipe de la chaîne qatari tente tant bien que mal de couvrir les événements en Egypte .
Hafez Abou-Seada, président de l’Association égyptienne des droits de l’homme, première association active dans le domaine, exprime son indignation quant à la fermeture des chaînes religieuses.
La Haute Cour constitutionnelle a invalidé dimanche le Sénat et l’assemblée qui a rédigé la nouvelle Constitution. Une décision politiquement chargée quoique peu conséquente.
Le verdict de rétablir dans ses fonctions l’ex-procureur général Abdel-Méguid Mahmoud, limogé par le président Mohamad Morsi, pourrait provoquer une nouvelle épreuve de force entre la présidence et le pouvoir judiciaire, dont les relations sont déjà tendues.
Le verdict attendu sur la dissolution de la confrérie a relancé le débat sur son rôle politique. Et un changement de statut n'aurait que peu d'impact sur les activités du groupe.
Le gouvernement égyptien a fait preuve de laxisme dans la récupération des biens usurpés par les figures de l’ancien régime. Les banques étrangères attendent les verdicts de la justice pour rétrocéder ces fonds à l’Egypte.
Le penseur Moustapha Hegazi, fondateur de l’association Nasaq, analyse la situation actuelle en Egypte après les incidents du 9 mars, jour du verdict sur le drame de Port-Saïd.
Le verdict de la Cour d'assises sur le massacre de Port-Saïd a ravivé la tension dans la ville portuaire, contrôlée désormais par l'armée. Dans les autres villes d'Egypte, les accrochages entre les manifestants et la police se multiplient alors que le régime fait la sourde oreille.
Le tribunal de Port-Saïd a rendu son verdict samedi 9 mars contre 73 accusés, un peu plus d’un an après le drame du stade de la ville. La majorité des peines les plus graves ont été prononcées à l’encontre des Port-Saïdis, tandis que la plupart des responsables policiers et du club Masri ont été acquittés.
Le verdict de la Cour administrative en faveur d'un blocage de ce site pendant un mois provoque des remous dans la rue égyptienne. Il suscite une polémique parmi les 31 millions d'internautes.