Les discussions politiques pour la formation d'un gouvernement d'union nationale en Israël buttent toujours. Si les efforts de Benyamin Netanyahu échouent, son rival Benny Gantz pourra être nommé premier ministre. Mais le spectre d'un troisième scrutin pointe à l'horizon.

Les combats ont redoublé d'intensité aux portes de Tripoli, après l'an­nonce par les forces loyales au gouvernement d'union nationale d'une phase d'attaque contre les troupes du maréchal Khalifa Haftar, lancées pour lutter contre le terrorisme. La communauté internationale reste incapable de se mettre d'accord sur une issue.

L'ouest libyen est toujours secoué par d'intenses affrontements opposant les forces de l'Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar à celles du Gouvernement d'union nationale. Des combats qui ont empêché la tenue d'une conférence de paix interlibyenne. Le règlement devra désormais être perçu autrement.

Malgré les appels internationaux à la cessation des hostilités, les combats se poursuivent dans la capitale libyenne, Tripoli, opposant l’Armée Nationale Libyenne (ANL), dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, à son rival Fayez Al-Sarraj du Gouvernement d’union nationale (GNA).

Pour former un gouvernement d’union nationale, Saad Hariri est confronté à de nombreux obstacles concernant la représentation des différentes communautés confessionnelles. Après avoir débloqué les « noeuds » des druzes et des chrétiens maronites, ceux des sunnites indépendants persistent toujours.

Le premier ministre tunisien désigné, Youssef Chahed, a formé au pas de course le nouveau gouvernement d'union nationale. Sa principale tâche sera de venir à bout de la crise économique et sociale du pays.

Les forces du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) ont gagné du terrain cette semaine à Syrte face aux djihadistes du groupe Etat Islamique (EI) retranchés dans les derniers quartiers qu’ils contrôlent en bord de mer.

Le gouvernement libyen d'union nationale mène, en coopération avec les forces aériennes américaines, une importante offensive anti-Daech à Syrte.

Les concertations sur le gouvernement d’union nationale se poursuivent en Tunisie dans un climat politique tendu et des pressions accrues sur le premier ministre, appelé à la démission.

Après avoir gagné la cause des pays européens qui se sont engagés à soutenir les efforts de réarmement du gouvernement libyen d'union nationale, celui-ci fait désormais face à des difficultés pour contrer l'EI.

Une réunion internationale sur la Libye a eu lieu lundi dernier à Vienne. Objectif : apporter un soutien au nouveau gouvernement d'union nationale, notamment dans sa lutte contre l'EI.

Le parlement libyen ne parvient toujours pas à se réunir pour un vote de confiance au nouveau gouvernement d'union nationale jugé crucial. Ce dernier tente tout de même d'asseoir son autorité. Une tâche difficile.

Après d'âpres négociations, le Conseil présidentiel libyen, soutenu par l'Onu, a annoncé la formation d'un gouvernement d'union nationale, sur fond de chaos et de montée en puissance de l'Etat islamique.

D^r Ziad Aql, analyste au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram et expert des affaires libyennes, s’exprime sur le gouvernement d’union nationale en formation et les défis auxquels il doit faire face.