Avec l'insécurité persistante, la violence talibane qui a repris de plus belle et l'absence de perspectives d'avenir, les Afghans ont été peu nombreux à participer à la présidentielle du 28 septembre. Une élection qui n'est pas près de résoudre la crise afghane.
L'investiture du nouveau président afghan, Ashraf Ghani, a été endeuillée par une vaste offensive talibane, à trois mois du retrait des troupes de l'Otan.
Le Pakistan a célébré cette semaine le 67e anniversaire de sa création sur fond de grave crise politique qui risque de provoquer la chute du gouvernement et de plonger le pays dans l’anarchie en pleine montée talibane.
Le successeur de Hamid Karzaï héritera d'un pays miné par trois décennies de guerre et toujours confronté à une grave insurrection talibane.
La présidentielle afghane du 5 avril intervient dans un contexte d’incertitude alimenté par les violences talibanes. Le possible départ des troupes de l’Otan fin 2014 augmente l’inquiétude.
Le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, était en Afghanistan cette semaine. Objectifs : améliorer les relations entre les deux pays, établir un front uni face à la menace talibane et relancer le processus de paix afghan.
Sous forte menace talibane, la Loya Jirga — assemblée traditionnelle afghane — se réunit à partir du 21 novembre. Elle doit se prononcer sur le maintien d'une présence américaine dans le pays après le retrait des troupes de l'Otan fin 2014.
Les dépôts de candidatures à la présidentielle afghane du printemps 2014 commencent le 16 septembre. Cette élection, qui coïncide avec le départ des forces de l'Otan du pays fin 2014, n'augure rien de bon pour un pays en proie à des violences talibanes qui vont crescendo.
Alors que la violence talibane s’aggrave, la commission électorale a confirmé la tenue des élections présidentielles et a appelé les rebelles à y participer le 5 avril 2014, soit quelques mois avant la fin de la mission de l’Otan sur place.