Tandis que le nouveau parlement doit se réunir en session inaugurale fin décembre, les efforts visant à former une majorité au sein de l'hémicycle s'avèrent problématiques.
Qu’elles viennent du petit écran, du cinéma, du foot ou qu’elles soient des figures politiques de renom … Le parlement, qui entamera ses activités fin décembre, renferme de nombreuses personnalités médiatiques et parfois controversées.
Ahmad Khalil Khairallah, vice-président du parti salafiste Al-Nour et député en 2012 et 2015 de la circonscription d’Al-Amériya, à Alexandrie, revient sur la défaite de son parti aux législatives.
Ibrahim Abdel-Wahhab, déjà élu en 2012 et député du parti Al-Masréyine Al-Ahrar (les Egyptiens libres) évoque l'agenda législatif de son parti.
Trois blocs se détachent des législatives. Les Egyptiens libres, L’Avenir d’une Patrie et le Néo-Wafd ont respectivement obtenu 65, 50 et 45 sièges. Les partis d’opposition sont quasiment absents.
Avec les élections législatives qui s'achèvent, la troisième et dernière étape de la feuille de route engagée en 2013 est franchie. Trois principaux dossiers attendent d'emblée le nouveau Conseil des députés.
Amr Hachem Rabie, vice-président du Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d'Al-Ahram, estime que le mode de scrutin a favorisé l’achat de voix. S’il reconnaît une participation en hausse, il doute de l’efficacité du prochain parlement.
Le premier tour des élections législatives a vu l'émergence de nouveaux partis politiques au détriment des forces traditionnelles. Analyse.
La défaite du parti salafiste Al-Nour a été l'événement majeur du premier tour des législatives. Un fiasco qui remet en question son avenir sur l'échiquier politique.
Les premières élections législatives post- 30 Juin ont débuté cette semaine, toutefois marquées par un faible taux de participation. L'inertie de l'électorat est due à l'absence d'enjeu et de programmes politiques.
De la religion pour bannir la religion. C’est le flou du discours religieux officiel face aux législatives. Des femmes candidates beaucoup plus présentes chez les salafistes que chez les libéraux. C’est le paradoxe. Et enfin, le parlement et les 400 lois promulguées par la présidence. C’est la question.