Ahmed Darwich, ministre adjoint du Logement en charge du développement urbain, annonce à Al-Ahram Hebdo l’élimination, en 2018, de toutes les zones informelles « à risque ».
La fin de la période légale de garde des enfants sonne le début d'un calvaire pour les femmes divorcées, puisque l'ex-époux est en droit de récupérer le logement fourni. Souvent sans revenus propres, elles se retrouvent du jour au lendemain dans la précarité.
La Banque mondiale vient d’offrir à l’Egypte un prêt de 500 millions de dollars pour l’aide au logement aux couches les plus pauvres. Mais peu de garanties assureront que ce programme bénéficiera aux catégories visées.
Ces couples ne partagent plus rien sauf leur logement. Ils décident ainsi de simuler cette unité pour des considérations sociales. Une hypocrisie dictée par la peur du qu'en-dira-t-on dont ils payent le prix fort : celui d'un malheur profond des « époux ».
Israël a approuvé la construction de près de 14 000 logements dans les colonies durant les 9 mois de négociations, soit une moyenne de 50 logements par jour.
Le contrat de construction d’un million de logements, signé entre l’armée et l’émiratie Arabtec, soulève de nombreuses interrogations. Hormis l’absence d’appel d’offres, c’est l’efficacité de cette solution qui est remise en doute.
Les nouveaux amendements destinés à faciliter l’utilisation des 10 milliards d’aide au logement portent sur la durée des crédits, les assurances-remboursement et l’enregistrement des terrains.
Le gouvernement affirme avoir injecté 10 milliards de L.E. pour soutenir l’accès au logement des catégories à salaire modeste. Plusieurs mesures visent aussi à faciliter l’obtention de ces aides.
Mehleb vient de succéder à Beblawy à la tête du gouvernement. Portrait d’un ingénieur qui a le plus servi dans la construction et le logement.
Manal Al-Tibie, directrice du Centre égyptien du droit au logement, dénonce les carences des logements sociaux. Elle affirme que ce secteur est l’un des plus corrompus.
Corruption et mauvaise gestion ont fait de la promesse des logements sociaux un véritable enfer. Les promoteurs peu scrupuleux augmentent les prix sans préavis alors que leurs services sont réduits au strict minimum. Incapable de financer jusqu’au bout ces projets, l’Etat s’est désengagé, ouvrant la porte à tous les abus.