L’écrivain tanzanien Abdulrazak Gurnah a décroché le prix Nobel de littérature 2021. C’est le cinquième auteur du continent noir à le remporter depuis sa création en 1901.

3 questions à Layal Al-Rustom, directrice de marketing et organisatrice d’événements à la librairie Diwan, autour de la semaine consacrée récemment à la littérature de l’Amérique latine.

Voix arabes est une initiative culturelle soutenue par l’Union européenne afin de promouvoir la traduction d’ouvrages égyptiens récemment publiés. Un premier catalogue en anglais, regrou­pant une sélection de romans, sera présenté au Salon du livre de Francfort le 15 octobre.

Les oeuvres, qui figurent sur les listes du Prix international de la fiction arabe, influencent certes les goûts et les ventes littéraires. La plupart d’entre elles se servent du passé et des faits historiques pour évoquer

le présent de leurs pays en détresse. C’est la tendance depuis quelques années. Et elle se poursuivra sans doute.

L’Egyptienne Yara El-Masri a remporté le prix de l’Etat chinois pour la traduction, catégorie des jeunes, pour ses neuf ouvrages traduits vers la langue arabe.

La littérature fantastique a le vent en poupe. Les lecteurs dévorent de plus en plus d’aventures surnaturelles dans un besoin d’évasion. C’est ce que constatent les spécialistes du livre, chiffres à l’appui. Enquête.

Le romancier algérien Waciny Laredj a été parmi les premiers sélectionnés pour le prix international 2019 de la Fiction arabe avec son roman May, Layali Isis Copia (May, les nuits d’Isis Copia). Celui-ci traite des souffrances de l’auteure May Ziada sous la forme d'un journal intime rédigé en cachette dans un hôpital psychiatrique du Liban.

Dans un entretien accordé à Al-Ahram Hebdo, Fawzia Al-Ashmawi, ancienne professeure de littérature arabe moderne à l’Université de Genève, évoque la célébration des 30 ans de la remise du prix Nobel à Naguib Mahfouz et sa thèse de doctorat en lien avec l’auteur.

Le critique et professeur de littérature arabe, Sayed Al-Bahrawy, qui a triomphé du cancer à 2 reprises, s’est éteint la semaine dernière.

L’écrivain Mohamed El-Makhzangi a arrêté ses essais journalistiques pour se consacrer à la littérature. Ses études en psychiatrie et son expérience de reporter scientifique ont profondément affecté son style. Il vient de sortir trois nouveaux livres.

La liste des nominés du Prix Cheikh Zayed du livre 2018 a été publiée la semaine dernière. Deux Egyptiens y figurent, respectivement dans la catégorie « littérature » et « jeune romancier ». Les vainqueurs seront connus le 30 avril.

Adapté au cinéma en 1970, le roman Al-Ard (la terre), publié par Abdel-Rahmane Al-Charqawi en 1954, constitue une oeuvre phare de la littérature égyptienne.

Inspiré de contes de plusieurs pays arabes, le roman Fi Bélad Allah Al-Wassia (dans les vastes pays de Dieu), de l’auteure libanaise Basma Al-Khatib, figure parmi les finalistes du Prix Cheikh Zayed de littérature. Présentation.

Contrairement aux utopistes qui rêvent de changer le monde, les jeunes romanciers arabes dépeignent leur monde avec ses malheurs et déceptions. Passage en revue d’une tendance « dystopique » où la réalité pesante de la ville est mise en exergue.

Dans son nouveau numéro, la revue annuelle Alif revisite le rapport entre littérature et journalisme. Elle explore les limites de l’écriture basée sur la fiction et celle basée sur les faits.

Ysabel Saïah-Baudis est écrivaine, fondatrice et directrice de la maison Orients Editions. Sa préoccupation majeure est de montrer la richesse de la littérature du monde arabe. Rencontre.

Bob Dylan, le chanteur américain de 75 ans, vient de recevoir le prix Nobel de littérature. Cette décision de l’Académie suédoise reconsidère les limites de la littérature.