Selon une étude récente de la CNUCED, les investissements étrangers en Egypte restent très inférieurs à leur niveau d'avant 2011. Dans la région, le pays vient même d'être doublé par le Maroc.
Le gouvernement vient d'amender la loi sur l'investissement pour permettre des règlements à l'amiable avec les hommes d’affaires de l'ère Moubarak. L'amendement attend l'aval du Conseil consultatif.
La Banque Centrale d'Egypte (BCE) vient de limiter la participation des banques publiques et islamiques aux fonds d'investissement à 2 % du capital bancaire. Une mesure qui vise à rediriger les capitaux vers les formes à venir de finance islamique.
Le choix des banques d’accroître massivement, depuis la révolution, leurs investissements dans les bons du Trésor porte atteinte à l’activité économique du pays.
Emile Badir, vice-président de l’entreprise de tourisme, explique pourquoi sponsoriser un projet comme GBI Egypt (Global Biking Initiative) qui, pour lui, est un bon investissement.
Les ambitions de la pétromonarchie sont sans limites, tant sur le plan économique que politique. Avec des investissements massifs partout dans le monde et une activité diplomatique florissante, notamment au Proche-Orient, l’émirat devient omniprésent et avance à pas de géant.
3 questions à : Tamim Al-Qawari, vice-président exécutif de la banque d’investissement qatari Q-Invest.
Tor Hatlo-Johansen, directeur général de l’entreprise norvégienne Jotun en Egypte, juge difficile la situation économique actuelle du pays. Mais il se montre optimiste sur l’avenir et le potentiel du marché national.
3 questions à Namira Negm, experte juridique en conventions commerciales et en arbitrage international.
Les projets majeurs d’infrastructure autour du Canal de Suez sont longtemps restés à l’arrêt. Le gouvernement souhaite les relancer, notamment avec l’aide du Qatar, faisant planer des doutes sur une possible perte de souveraineté de l’Egypte sur le Canal.
L’immobilier est toujours en berne malgré quelques espoirs à court terme. Si le secteur se relèvera, il souffre aujourd’hui d’une législation floue et d’un manque de transparence, tant de la part des investisseurs que du gouvernement.
Stephane Richard, PDG du groupe français Orange, prévoit le retour de sa filiale égyptienne Mobinil à la rentabilité en 2013 et assure de la nécessité d’innover dans les services.
Les hommes d’affaires et le nouveau gouvernement défendent les mêmes politiques que sous l’ère Moubarak. La conférence sur l’investissement semble plus avoir changé de costume que de vision malgré quelques réformes.
Le gouvernement table sur 20 milliards de dollars supplémentaires au cours des 5 prochaines années. Une somme qui semble surévaluée à la lumière de la situation actuelle.