Ralliant une large audience, elles sont critiquées pour leur discours hautement politique et leur manque de professionnalisme. Etat des lieux.

Les dirigeants du bureau politique des Frères musulmans ont tenu des conférences de presse successives pour faire face à l’opposition et établir un front islamique uni contre les anti-Morsi.

Les réactions internationales sont timides face au passage en force de la Constitution orchestrée par Mohamad Morsi. Malgré une bravade du chef du Parlement européen, les discours occidentaux se calculent davantage en termes stratégiques que démocratiques.

Pour appuyer son décret constitutionnel, le président de la République s’est adressé à la nation vendredi après-midi. Avec en toile de fond des affrontements, des manifestations massives et une opposition qui s’unit pour faire front.

L’offensive sur Gaza a placé le président Morsi dans une situation difficile. Face à l’agression israélienne, il cherche un discours fort qui répond aux attentes de la rue, sans pour autant fâcher les Etats-Unis en agissant contre Israël.

A l’occasion de la commémoration de la Guerre de 1973, le président Mohamad Morsi a prononcé samedi un discours où il a notamment dressé le bilan des 100 premiers jours de son mandat.

On attendait une rencontre entre le président Mohamad Morsi et son homologue américain, Barack Obama, cette semaine à New York, en marge de la nouvelle session de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Mais celle-ci n’a finalement pas eu lieu. « Le président de la République a un agenda très chargé et il rencontrera peut-être son homologue américain à la fin de l’année », affirme un responsable de la présidence.

Et d’ajouter que le but de cette visite est « d’assister au lancement de la nouvelle session de l’Assemblée générale et d’y prononcer un discours ». La seule rencontre prévue entre le chef de l’Etat et des responsables américains est celle de la réunion annuelle de la fondation Clinton Global Initiative.