Après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël et la souveraineté israélienne sur le Golan syrien occupé, les spéculations vont bon train sur le sort de la Cisjordanie et des fermes de Chebaa, dans le viseur d’Israël.
Boycottées par la majorité des factions palestiniennes dont le Hamas, tenues uniquement en Cisjordanie, les élections municipales palestiniennes ont été remportées sans surprise par le Fatah. Et n'ont fait qu'étaler une fois de plus les divisions interpalestiniennes.
Que ce soit à Jérusalem ou en Cisjordanie, la colonisation israélienne se poursuit sans relâche et en toute impunité, excluant de facto la solution à deux Etats.
Tandis que le drapeau palestinien doit être levé ce mercredi sur les bâtiments onusiens, les tensions restent vives en Cisjordanie et à Jérusalem, et se cristallisent une fois de plus autour d’Al-Aqsa.
En Cisjordanie et à Jérusalem, la tension monte face à la répression israélienne apparentée à une punition collective. A Gaza, Tsahal pourrait intensifier ses bombardements. A cette heure, le pire semble venir.
Dans l'attente d'élections nationales, les ministres du nouveau gouvernement palestinien formé d'indépendants et de technocrates ont prêté serment à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.
La visite du président français en Israël et dans les territoires palestiniens était axée sur le dossier iranien, négligeant l'essentiel : le processus de paix.
Boycottées par Hamas, les élections municipales en Cisjordanie ont été remportées sans surprise par le Fatah. Elles révèlent surtout l’ampleur de la division inter-palestinienne.