Le musée du Nil a été inauguré le 11 janvier à Assouan. Une date symbolique qui marque la fondation du Haut-Barrage.
Tandis que l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie tenaient des négociations sur le barrage de la Renaissance à Khartoum, Addis-Abeba détournait le cours du Nil Bleu.
Alors que le barrage de la Renaissance est à moitié construit, l’Egypte n’a toujours pas obtenu de garanties satisfaisantes. Face au fait accompli, Le Caire semble impuissant à changer la donne. De nombreux experts estiment qu’il est temps de durcir le ton avec Addis-Abeba.
Le cabinet-conseil hollandais Deltares a annoncé cette semaine qu’il ne participerait pas à l’étude sur l’impact du barrage éthiopien de la Renaissance. Une décision qui inquiète Le Caire.
La querelle sur le barrage de la Renaissance est menée par études interposées. La plus récente devra décider de l'impact du projet sur les pays en aval. Mais en attendant, le projet prend forme.
Mohamad Nasr Allam, ancien ministre des Ressources hydriques et de l’Irrigation, estime que Le Caire doit exiger la suspension de la construction du barrage éthiopien jusqu'à la fin des négociations.
Le comité technique tripartite du grand barrage éthiopien de la Renaissance, se réunira les 20 et 21 août à Addis-Abeba, afin d’approuver l’offre des deux sociétés européennes de conseil. La construction se poursuit entre-temps.
Alaa Yassin, conseiller du ministre de l'Irrigation, reconnaît que le facteur temps joue contre l'Egypte dans le dossier du barrage de la Renaissance. Mais selon lui, l'Egypte a emprunté la seule voie respectable dont elle disposait pour régler le problème du barrage.
Des experts d'Egypte, d'Ethiopie et du Soudan se sont réunis cette semaine au Caire afin de finaliser certains détails techniques du barrage éthiopien de la Renaissance.
L'Egypte marque son grand retour sur le continent noir, depuis qu'Al-Sissi est président. La gestion de l'affaire du barrage éthiopien de la Renaissance est toutefois délicate.
L'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan se sont accordés cette semaine sur les deux bureaux de conseil qui effectueront les études sur la validité du barrage éthiopien de la Renaissance du point de vue hydrique et écologique.