La Bourse égyptienne a connu une légère baisse cette semaine suite aux violences qui ont fait plus de 70 morts à Madinet Nasr.
L’opposition a rejeté les concertations nationales voulues par Joseph Kabila. Un nouveau bras de fer a eu lieu alors que les violences se poursuivent à l’est du pays.
Un projet de loi aggravant les peines relatives aux violences contre les policiers et à la perturbation de la circulation est débattu au Conseil consultatif. Accueilli favorablement par les policiers, le texte est perçu par certains comme un moyen d'intimidation à l'approche des manifestations du 30 juin.
Les législatives du 11 mai — considérées comme historiques après qu’un gouvernement civil achève son mandat de cinq ans pour la première fois — sont menacées par une grave vague de violences visant les partis laïques. De quoi inquiéter sur l’impartialité du scrutin.
Stupeur, crainte et détresse : l’ambiance est au noir dans les églises coptes du pays. Après les violences de Khoussous et de Abbassiya, les fidèles encore sous le choc se demandent comment réagir. Les plus âgés prient alors que les plus jeunes sont décidés à faire valoir leurs droits.
Tombé dans l’oubli pendant des décennies, le palais Qasdoghli devrait bientôt être restauré. Deux incendies ont détruit ses murs et son mobilier a été volé dans la foulée des violences place Tahrir. Le travail s’annonce colossal.
La manifestation devant le siège des Frères musulmans à Moqattam en ce « Vendredi pour restaurer la dignité » s’est transformée en bataille rangée. Bilan : plus de 200 blessés. Reportage.
Motivées par l’affaire des Ultras à Port-Saïd ou par un sentiment de marginalisation partagé par d’autres villes longeant le Canal de Suez, elles trouvent d’autres prétextes pour éclater au Caire, dans le Delta ou ailleurs. Bilan de la semaine, 7 morts et des centaines de blessés.
Depuis la révolution, les mineurs sont fréquemment la cible d’exactions policières. Détenus illégalement, torturés ou exploités, ils restent sans défense face aux crimes dont ils sont victimes.
Le pays a célébré cette semaine le deuxième anniversaire de la révolte populaire qui a renversé le régime de Kadhafi. Aucun incident n’est venu troubler les manifestations malgré des craintes sur un possible regain de violences.
Scènes d’affrontements avec la police, violences à l’égard d’activistes, suivies de leur mort, et entêtement du régime à rester inflexible sur sa façon de gouverner...Les événements de ces derniers jours sont bien loin des attentes post-révolutionnaires et l’avenir du pays apparaît d’autant plus bouché.
L’attaque du Sémiramis par un groupe de voyous a défrayé la chronique. La chaîne hôtelière, qui a remercié les révolutionnaires pour leur aide à chasser les assaillants, veut éviter de faire enfler la polémique. Les alentours sont en train d’être nettoyés.
Les récentes scènes de violences policières, filmées en direct, dévoilent un peu plus les méthodes de cette institution très critiquées. Le ministère de l'Intérieur semble incapable de se réformer au risque de provoquer une révolution.
Sortant d'un silence trentenaire, Al-Azhar a invité tous les partis politiques à prendre leurs responsabilités et à signer un traité de non-violence. Saluée dans son ensemble, l'initiative n'a cependant eu aucun impact dans la rue.
Les violences prennent une ampleur inquiétante dans le pays avec, en toile de fond, le deuxième anniversaire de la révolution du 25 janvier. En réaction, le président Morsi opte pour la solution sécuritaire tandis que son appel au dialogue est rejeté par l’opposition.
Datant de la mi-janvier, le dernier bilan faisait état de 600 000 réfugiés et d'environ 60 000 personnes tuées en Syrie depuis le début des violences.