L’Union européenne a adopté un certain nombre de sanctions contre la Turquie, en raison de ses activités en Méditerranée orientale. Une décision rejetée par Ankara qui poursuit toujours ses provocations.
L'Egypte, Chypre et la Grèce se disent « préoccupées » par l’escalade des tensions en Méditerranée orientale et appellent la Turquie à respecter la souveraineté et les droits souverains de chaque Etat dans ses zones maritimes.
En baissant le ton avec l’Union européenne, mais aussi avec l’Egypte, la Turquie tente de sortir de son isolement régional. Un apaisement verbal qui ne correspond pas à un vrai changement de politique. Dossier.
Avec des avertissements d’une part, des appels au dialogue de l’autre et surtout l’obstination et les provocations turques, la situation reste extrêmement tendue en Méditerranée orientale.
Dans un entretien avec le quotidien Al-Ahram, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Aboul-Gheit, revient sur les grands dossiers régionaux : la crise au Liban, la situation en Libye et les ingérences turques et iraniennes.
Isolée en Méditerranée orientale, la Turquie manoeuvre entre escalade et désescalade. La démarcation des frontières maritimes entre l’Egypte et la Grèce a créé une nouvelle réalité juridique et géopolitique freinant définitivement toute convoitise turque.
Alors que le soutien militaire de la Turquie au GNA s’intensifie sur le terrain, une série de visites a été effectuée par des responsables turcs à Tripoli pour conclure de nombreux accords de coopération économiques et sécuritaires. Objectif : étendre l’influence d’Ankara en Libye et obtenir des gains économiques et géostratégiques. Explications.
L’Unesco a annoncé regretter la décision de la Turquie de transformer le musée de Hagia Sophia en mosquée et appelle les autorités turques à ouvrir un dialogue afin de conserver ce joyau architectural et historique exceptionnel.
Ignorant les mises en garde internationales, la Turquie multiplie les provocations en Libye. Face à cela, l’ANL se dit prête à repousser une éventuelle offensive vers l’Est, tout en privilégiant l’option de la paix.
En dépit de tous les appels à une solution pacifique, la Turquie poursuit son intervention déstabilisatrice en Libye.
Quelque 15 000 Syriens, envoyés par la Turquie, seraient actuellement en territoire libyen. Un afflux de mercenaires qui aggrave davantage le conflit.
Les tensions actuelles avec la Turquie d’Erdogan et la diffusion d’un feuilleton arabe sur le sultan mamelouk Tuman Bay invitent le grand public à relire l’histoire de la période transitoire qui a vu les Ottomans succéder aux Mamelouks. Les oeuvres de l’historien égyptien Emad Abou-Ghazi constituent une clé pour mieux comprendre cette période, permettant d’élucider certains faits historiques.
Après des semaines d'escalade dans la province d'Idleb, au nord de la Syrie, la Turquie a lancé une nouvelle opération dans la région. En laissant passer des milliers de migrants en Europe, Ankara fait pression sur la communauté internationale et joue le tout pour le tout.
Les avancées successives de l’armée syrienne dans la région d’Idleb au nord de la Syrie ont donné lieu à des frictions entre la Turquie et la Russie. Cependant, elles scellent définitivement le sort de la rébellion et constituent un préalable à une victoire totale de Damas, à un mois d’une escalade russo-turque.
Avec l’annonce, par Erdogan, du « déploiement progressif » de soldats turcs en Libye, le conflit libyen s’embrase. L’Egypte s’active pour faire face à la transgression turque. L’année 2020 sera décisive.
L’Armée nationale libyenne a lancé une nouvelle offensive pour reprendre Tripoli. Une opération qui intervient alors que la Turquie menace d’intervenir militairement auprès des forces de Sarraj.