Si le rôle « éducatif » de la plupart des professionnels du cinéma en Egypte, notamment des cinéastes, se limite souvent à offrir une chance de travail aux jeunes dans l’un de leurs films, la création, par Raafat Al-Mihi, de l’Académie des arts et des technologies du cinéma a, elle, été le couronnement d’un grand projet au service du cinéma, qu’il a lancé dans les années 1960 et dirigé pendant un demi-siècle. L’académie a ainsi formé de grands noms du cinéma égyptien, comme Hadi Al-Bagouri, Ali Idris et Ahmad Ghanem, entre autres.