Kaboul vient de signer un accord de paix avec Gulbuddin Hekmatyar, seigneur de guerre et chef du parti Hezb-i-Islami accusé d'avoir commis des massacres dans les années 1990. Cette décision controversée pourrait ouvrir la voie à une réconciliation avec les talibans.
Face à l’échec des tentatives de dialogue entre le gouvernement afghan et les Talibans, Washington a décidé de prêter main forte à l'armée afghane non seulement pour des opérations de protection, mais aussi lors des offensives contre les Talibans.
La nomination de Haibatullah Akhundzada à la tête des talibans va maintenir le statu quo dans le bourbier afghan.
L'offensive du printemps annoncée par les talibans s'annonce difficile tandis que le processus de paix entamé avec le gouvernement est au point mort.
La décision de Barack Obama de maintenir la présence militaire américaine en Afghanistan au-delà de l'échéance de 2016 vise à éviter un retour au pouvoir des Talibans, qui serait synonyme d’échec de l'intervention américaine dans ce pays.
La prise de Kunduz par les Talibans montre à quel point les forces gouvernementales sont démunies face aux rebelles. Après le retrait total de l’Otan à la fin de l’année en cours, les Talibans auront le champ libre pour atteindre Kaboul.
L'Afghanistan s'enfonce dans un nouveau cycle de violence qui risque de compromettre les futures négociations de paix entre les Talibans et le pouvoir afghan.
Après treize ans de violence, les Talibans ont enfin accepté de s'engager dans des discussions de paix avec le gouvernement afghan. Une rencontre entre les deux parties est prévue le 30 et le 31 juillet.
Malgré un bilan plus que mitigé, l'Otan a mis un point final à sa mission en Afghanistan, laissant ce pays affronter tout seul un avenir sombre, voire cauchemardesque.
L'armée pakistanaise a intensifié ses opérations contre les Talibans et exécuté des condamnés à mort pour terrorisme pour la première fois depuis 2008.
Après plus d'une décennie de différends bilatéraux, l'Afghanistan et le Pakistan tentent un nouveau rapprochement économique et politique.
L'investiture du nouveau président afghan, Ashraf Ghani, a été endeuillée par une vaste offensive talibane, à trois mois du retrait des troupes de l'Otan.
Le Pakistan a célébré cette semaine le 67e anniversaire de sa création sur fond de grave crise politique qui risque de provoquer la chute du gouvernement et de plonger le pays dans l’anarchie en pleine montée talibane.
Le successeur de Hamid Karzaï héritera d'un pays miné par trois décennies de guerre et toujours confronté à une grave insurrection talibane.
Diversement apprécié, le calendrier du retrait progressif des forces américaines annoncé par le président Obama laisse 9800 soldats en Afghanistan jusqu'à fin 2016. Ce à quoi les talibans promettent de faire payer le prix.
Les Talibans ont entamé cette semaine leur offensive du printemps, de quoi déstabiliser le pays encore plus alors qu'un second tour de la présidentielle est prévu mi-juin.
La présidentielle afghane du 5 avril intervient dans un contexte d’incertitude alimenté par les violences talibanes. Le possible départ des troupes de l’Otan fin 2014 augmente l’inquiétude.