Le 29e Sommet de la Ligue arabe s’est tenu lundi à Dhahran en Arabie saoudite. Outre le dossier palestinien, récurrent, le sommet a abordé la crise syrienne et dénoncé les ingérences iraniennes dans la région.
Tout en dénonçant l’usage d’armes interdites, Le Caire a exprimé sa préoccupation face à l’actuelle escalade militaire en Syrie.
L’équipe internationale d’experts vient d’entamer son enquête sur l’attaque chimique présumée en Syrie. Une enquête qui s'annonce difficile.
Le 29e Sommet annuel de la Ligue arabe s’ouvre le 15 avril à Dammam, en Arabie saoudite. A l’ordre du jour : la question palestinienne, mais aussi la situation en Syrie, en Libye et au Yémen, et les ingérences iranienne et turque dans les affaires arabes.
Après plus de dix ans, Israël a admis avoir attaqué et détruit un réacteur nucléaire présumé en Syrie. Une annonce qui vise essentiellement à menacer l'Iran.
Adoptant une politique à la fois expansionniste et agressive, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, attise les inimitiés avec ses voisins d'une part, et les Occidentaux de l'autre, au risque d'isoler son pays sur la scène internationale.
Alors que le conflit syrien est entré le 15 mars dans sa huitième année, la situation reste critique dans la Ghouta orientale et autour d'Afrine, deux fronts chauds qui témoignent à la fois de la supériorité militaire du régime ainsi que de la complexité et de l'extension du conflit.
Après sa victoire à la présidentielle du 18 mars, Vladimir Poutine entame un quatrième mandat sur fond de graves désaccords avec l'Occident sur l’Ukraine, la Syrie et les accusations d’ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016.
Depuis 2011, le Moyen-Orient est ravagé par plusieurs crises d'un genre nouveau, avec des acteurs non étatiques, une régionalisation et une internationalisation rapides. Face à ces conflits atypiques, l'Onu est désarmée.
La Syrie poursuit son offensive contre la Ghouta orientale. Moscou est appelé à faire davantage de pression sur Damas.
Du conflit syrien aux crises yéménite et libyenne, en passant par l'éternelle question palestinienne, l'Onu s'embourbe dans des tentatives de règlement majoritairement infructueuses. Une défaillance qui s'explique par le système même de l'organisation et par la nature des conflits.
Aux commandes de la Russie depuis 18 ans et sans rival de poids, Vladimir Poutine est assuré de remporter la présidentielle du 18 mars. Son nouveau mandat sera pourtant perturbé par les relations tendues avec les Etats-Unis et la crise syrienne.
Trois questions à Dr Sameh Rashed, analyste au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram.
De la Ghouta orientale à Afrine, la Syrie revit les pires jours de la guerre. La quasi-victoire contre Daech a fait ressurgir les tensions que la lutte contre l’organisation djihadiste avait laissées en suspens. Les puissances régionales et internationales jouent leurs cartes.