Après des semaines d'escalade dans la province d'Idleb, au nord de la Syrie, la Turquie a lancé une nouvelle opération dans la région. En laissant passer des milliers de migrants en Europe, Ankara fait pression sur la communauté internationale et joue le tout pour le tout.
Spécialiste des affaires régionales à Al-Ahram, Sameh Rashed analyse la situation sur le terrain et explique l’impact des divergences entre Moscou et Ankara en Syrie.
L’armée syrienne a repris le contrôle intégral de l’axe routier stratégique M5, reliant le sud au nord, en passant par Damas. Une victoire cruciale sur le plan militaire, mais aussi pour la relance de l’économie.
La vie tente de reprendre ses droits à Alep, deuxième ville de Syrie et ancien bastion industriel du nord-ouest. Le redressement économique nécessite toutefois un gros effort.
Les avancées successives de l’armée syrienne dans la région d’Idleb au nord de la Syrie ont donné lieu à des frictions entre la Turquie et la Russie. Cependant, elles scellent définitivement le sort de la rébellion et constituent un préalable à une victoire totale de Damas, à un mois d’une escalade russo-turque.
Après deux semaines d'affrontements acharnés, les forces du régime syrien poursuivent leur progression dans la région d’Idleb et sont sur le point de s'emparer de la ville-clé de Saraqeb, dans le nord-ouest du pays.
La Plateforme des films de Sharjah, organisée par la Fondation des arts de Sharjah, a récemment tenu un master class avec le réalisateur Mohamad Malas, un maître incontesté du cinéma syrien. Compte rendu.
Depuis plus de deux semaines, les forces syriennes et celles de leur allié russe mènent des combats acharnés pour reprendre la région d'Idleb. Un objectif que Damas veut atteindre avant la tenue d'une rencontre cruciale sur la Syrie prévue en février prochain.
Menace de renvoyer les djihadistes de Daech dans leurs pays d’origine, menace d’ouvrir les portes de l’Europe aux migrants, la Turquie multiplie les manoeuvres et les jeux de chantage auprès des Occidentaux un mois après le lancement de son opération militaire au nord de la Syrie.
Les premiers travaux du Comité constitutionnel réunissant différentes parties syriennes ont été lancés cette semaine. Le chemin est toutefois encore long.
En échange d’un arrêt temporaire de l’offensive turque lancée le 9 octobre sur le nord syrien, un retrait des forces kurdes d’une région syrienne frontalière de la Turquie a eu lieu. La Turquie prévoit l’établissement d’une zone de sécurité avec son voisin.
Lancée le 9 octobre, l’opération turque a ouvert un nouveau front dans le conflit en Syrie. Les conséquences de l'opération turque sont nombreuses mais dépendent de l’ampleur et de la durée de l'offensive.
Sameh Rashed, spécialiste des affaires régionales au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram, explique les enjeux et les conséquences de l’offensive turque dans le nord-est de la Syrie.
Le retrait des troupes américaines de Syrie a déclenché une vague de contestations internes sur la stratégie adoptée par Donald Trump en Syrie. La décision aurait également favorisé le déclenchement de l’offensive turque.
Dans son dernier roman Lam Yossalli Alayhim Ahad (personne n’a prié pour eux), l’écrivain syrien Khaled Khalifa remonte au règne ottoman sur Alep. L’oppression, la mort, la persécution et l’amour impossible ont marqué le destin de la ville.
Après avoir souffert de marginalisation sous le régime Assad père et fils, les Kurdes de Syrie ont créé une zone semi-autonome à la suite du conflit déclenché en 2011. Forte de sa contribution dans la lutte anti-Daech, cette minorité milite pour préserver cette semi-autonomie, aujourd’hui menacée par l’intervention turque.