Pour former un gouvernement d’union nationale, Saad Hariri est confronté à de nombreux obstacles concernant la représentation des différentes communautés confessionnelles. Après avoir débloqué les « noeuds » des druzes et des chrétiens maronites, ceux des sunnites indépendants persistent toujours.
Mossoul, deuxième ville d'Iraq, célèbre sa libération après la victoire contre Daech. L'organisation terroriste détient cependant encore d'importantes portions du territoire iraqien.
La menace pèse de plus en plus sur le Liban, dernier pays où la ligne de rupture entre sunnites et chiites n’a pas encore franchi le pas de l’affrontement militaire.
Les relations entre l’Iran et les pays du Golfe, notamment Bahreïn, se sont à nouveau détériorées. Avec, comme toujours, en toile de fond, le conflit chiites-sunnites.
Dr Mohamad Gomaa, chercheur au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS)d’Al-Ahram, sur l’offensive de Tikrit et les tensions chiites-sunnites en Iraq.
Alors que le Parlement peine à se réunir, Nouri Al-Maliki est confronté à la fois à l'offensive des insurgés sunnites et aux tensions grandissantes avec le Kurdistan.
Bien qu’affaibli, Nouri Al-Maliki s’accroche à son poste. Il compte sur un regain d’allégeance des chiites face à la menace des insurgés sunnites. Un jeu qui risque de mettre en péril l’avenir de l’Iraq.
Le gouvernement iraqien s'est engagé dans une vaste campagne contre des insurgés sunnites jugés proches d'Al-Qaëda. Cette dernière accentue davantage la crise politique en Iraq exacerbée par les luttes et les violences confessionnelles.
Les derniers attentats en Iraq s'ajoutent au regain de la violence observé ces derniers mois. Ils font craindre un retour aux sombres années du conflit entre sunnites et chiites.