L’onde de choc de Paris suscite encore beaucoup d’analyses dans la presse arabe. Cette semaine, des analyses provenant d’écrivains issus de la mouvance islamiste et des autocritiques des positions arabes face au terrorisme.
De la religion pour bannir la religion. C’est le flou du discours religieux officiel face aux législatives. Des femmes candidates beaucoup plus présentes chez les salafistes que chez les libéraux. C’est le paradoxe. Et enfin, le parlement et les 400 lois promulguées par la présidence. C’est la question.
Les appels à une « révolution islamiste » le 28 novembre n’ont pas trouvé d’échos dans la rue égyptienne. Des spécialistes décryptent les raisons de la faillite des salafistes à mobiliser une partie de la population.
Al-Sayed Al-Badawi, président du néo-Wafd qui dirige une coalition de plusieurs partis en prélude aux élections législatives, affirme qu’il ne se rapprochera ni du nassérien Hamdine Sabahi, ni des salafistes d’Al-Nour.
Le parti salafiste Al-Nour est rejeté par les partis laïques qui se regroupent en coalitions à l’approche des législatives. Entretien avec Younès Makhioun, chef du parti.
La semaine a été marquée par la rencontre du candidat à la présidence, Abdel-Fattah Al-Sissi, avec des hommes et des femmes des médias et par le soutien de la mouvance salafiste à sa candidature. Voici les impressions et les expressions des uns et des autres.
Entre perte des traditions et attaques de la part des salafistes, les mounchidine ont du mal à survivre. Ces chanteurs populaires tournés vers Dieu et le prophète continuent malgré tout de sillonner l’Egypte de village en village. Certains aspirent à renouveler le genre.
En dépit d'une farouche opposition de certains groupes salafistes, 134 touristes iraniens se sont rendus en Egypte la semaine dernière. Un voyage surprenant dans la mesure où les vols Téhéran-Le Caire sont toujours suspendus.
Peut-on être salafiste et branché à la fois ? Rami est la preuve que oui : avec lui Twitter et barbe proéminente cohabitent sans se gêner. Portrait d’un religieux ouvert aux autres.
Loin des clichés, la nouvelle génération de salafistes est loin de faire bande à part. Leur activisme lors de la révolution et sur les réseaux sociaux a fait d'eux des citoyens ouverts sur le monde, ce qui est rarement le cas de leurs aînés.
Morsi, les Frères musulmans et les salafistes sont taxés d’apostats par les djihadistes. Les salafistes accusent les Frères de favoriser le chiisme. Et Bassem Youssef est accusé d’atteinte à la religion. Cherchez l’intrus.
Les partis islamistes rassurent les professionnels du tourisme. Divers représentants politiques ont accompagné la délégation égyptienne au Salon du tourisme ITB de Berlin. Des représentants des Frères musulmans et des salafistes d’Al-Nour ont notamment fait le déplacement.
Le parti salafiste Al-Nour et des membres du Front national du salut ont rédigé une initiative politique commune. Beaucoup s’insurgent contre ce rapprochement jugé contre nature.